
Ces nouveaux champs, derrière lesquels se cachent des gisements d’emplois et d’innovation, restent à l’heure actuelle bloqués par les débits limités de l’ADSL, et par l’arlésienne de la fibre optique. Car oui, malgré l’existence des technologies porteuses, les frais d’investissements ont toujours rebouté les principaux opérateurs. Conséquence : moins de 30% des accès en très haut débit se font en fibre optique. Une seule technologie semble pour l’instant faire la différence, c’est celle du câble, qui permet le trés haut débit, uniquement sur les zones couvertes, mais celles-ci ne sont pas minces.
Reste que la bataille des contenus « gourmands » reste forte, comme le rappelait Pierre Danon au moment du lancement de la 1ère chaîne 3D de Numericable : « seul le câble permet de diffuser des programmes en 3D, l'ADSL n'est pas prêt ». Il faut aussi envisager les contenus en cascade, c’est à dire la manière dont ils peuvent s’imbriquer les uns aux autres. Toujours sur l’exemple de Numericable, Pierre Danon rajoutait dans l’Express la possibilité d’ouvrir des paris sportifs sur les événements diffusés en 3D « quand les gens regardent l'événement (le tiercé, le match de football, de tennis, etc.), au moment du 'live', ils aient la possibilité de parier et que quand ils ont parié, qu'ils puissent voir le ‘live »
L’histoire ne semble pas avoir beaucoup avancé en tout cas pour les consommateurs français, qui restent à la traîne au niveau européen, avec 3% de foyers équipés contre 26,6% en Lituanie . On peut toujours attendre ces nouveaux contenus et les promesses qu’ils impliquent...

En attendant, les plus joueurs d’entre vous peuvent toujours s’essayer au mini-jeu « Cable vs. DSL » qui retranscrit avec ironie la situation.