tag:blogger.com,1999:blog-4330173250618640332024-03-05T15:45:32.684-08:00Stratégies des médiasUne dizaine d'années d'expérience pro en stratégie des médias... et l'envie de partager mes points de vue sur le sujet et recueillir les vôtres ! Grands groupes, impact des médias sur nos vies, liens recommandés, voici en gros ce que vous y trouverez ! :)Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.comBlogger56125tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-62781591903050860792012-03-19T10:51:00.004-07:002012-03-19T11:01:13.749-07:00Pierre Danon et la fragmentation des réseaux : pour un réseau ouvert et partagéLe développement du très haut débit en France rencontre de nombreux obstacles. Pour preuve, les chiffres de pénétration, <a href="http://lestelcosauboutdufil.blogspot.fr/2012/03/tres-haut-debit-pierre-danon-contre-le.html">très faible au niveau européen</a>, avec à peine plus d’un demi-million de « privilégiés », principalement en ville, en plus !<br /><br />Une solution, ou une piste en tout cas, serait la construction d’un réseau unique, ouvert, sur lequel chaque opérateur puisse louer sa partie et verser une redevance... un peu comme sur le modèle de RFF qui loue son réseau à la SNCF, et bientôt à d’autres opérateurs ! La thématique de la <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/pihoute/070212/pierre-danon-internet-la-fin-de-la-neutralite">neutralité du Net</a> n’est pas loin non plus…<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqkcm3grT_1ORIsR_DtvF7ZlE2Zh4fWhPwJVoU6KONOdsiHdY69_wi_y2MrLf9Zg7GpSFd_36Q4IicLQTaF69_6tIltuY8tG01Pm7TnWxX7jPYrI_Po1c80d0Jzp_lFZoNCgbPV37gWnk/s1600/pierre+danon+fragmentation+r%25C3%25A9seau+t%25C3%25A9l%25C3%25A9coms.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 255px; height: 164px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqkcm3grT_1ORIsR_DtvF7ZlE2Zh4fWhPwJVoU6KONOdsiHdY69_wi_y2MrLf9Zg7GpSFd_36Q4IicLQTaF69_6tIltuY8tG01Pm7TnWxX7jPYrI_Po1c80d0Jzp_lFZoNCgbPV37gWnk/s400/pierre+danon+fragmentation+r%25C3%25A9seau+t%25C3%25A9l%25C3%25A9coms.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5721668176889285154" border="0" /></a><br /><br />Le nom de ce mythe ? « Fibre de France » ou « Réseau de France » pour les aficionados. Pourtant<a href="http://lafibre.info/numericable/neutralite-pierre-danon/">,</a> si l’idée d’un réseau unique, ouvert permettrait sûrement un meilleur déploiement qu’actuellement, plusieurs obstacles s’y opposent. <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Danon">Pierre Danon</a>, routier des télécoms<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/pierre-danon-pour-une-remuneration-112182">,</a> est passé par l’Irlande, la France<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/tarif-social-de-l-internet-un-105759">,</a> la Belgique et le Danmark. Il précise pourquoi l’idée n’est pas si attractive.<br /><br /><br /><br />Tout d’abord, des infrastructures pré-éxistent. Impossible donc d’imaginer faire table rase du passé. L’infrastructure du web<a href="http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/12/07/2655056_quelle-stategie-pourle-cablo-de-pierre-danon-avec-l-arrivee-de-free-mobile.html">,</a> comme son écosystème logiciel actuel, est une histoire de strates, d’accumulations, pas de révolutions.<br /><br /><iframe src="http://player.vimeo.com/video/35621211?title=0&byline=0&portrait=0" webkitallowfullscreen="" mozallowfullscreen="" allowfullscreen="" frameborder="0" height="300" width="400"></iframe><p><a href="http://vimeo.com/35621211">Pierre Danon : grand entretien sur les télécommunications</a> from <a href="http://vimeo.com/user10137682">IDPI</a> on <a href="http://vimeo.com/">Vimeo</a>.</p><br /><br />Ensuite, la concurrence. Seule l'intervention publique serait en mesure de construire ce réseau unique<a href="http://www.ariase.com/fr/news/numericable-besnier-danon-article-1643.html">.</a> Et pour cause, il s’agirait d’une infrastructure nationale ! Quid des opérateurs privés existants ? Ou d’autres collectivités territoriales disposant de leurs propres réseaux ? C’est là que le bât blesserait. La France, et à fortiori la Commission Européenne, ne prennent pas du tout le sens d’un retour de la puissance publique pour ce type de méga-investissement.<br /><br />Enfin, l’histoire. <span style="font-style: italic;">« Souvenez-vous du plan câble ! »</span>, s’exclame Pierre Danon. Un fatras de bureaucratie<a href="http://www.lefigaro.fr/medias/2010/02/08/04002-20100208ARTFIG00761-numericable-lance-un-forfait-social-internet-a-999-euros-.php">,</a> administration, de déresponsabilisation et de gâchis d’argent. C’est également une version que soutient René Ricol<a href="http://www.generationcable.net/MyNews.php?id=3487">,</a> le commissaire général à l'investissement, expliquant <a href="http://www.latribune.fr/journal/edition-du-2807/technos-medias/1188030/-evitons-les-erreurs-du-plan-cable-avec-la-fibre-optique-.html">les principaux critères d'éligibilité des projets réclamant des subventions du grand emprunt</a>.<br /><br /><br /><br />L’idée, donc, c’est plutôt un cadre de régulation qui permet aux acteurs, privés ou publics, de se regrouper pour atteindre un niveau d’investissement minimum, tout en gardant un réseau ouvert à tous<a href="http://www.dailymotion.com/video/xp6zy5_crise-de-l-euro-par-pierre-danon_news">.</a> C’est le chemin pris par Orange, SFR et les autres acteurs de la fibre.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-5723148473893291892012-03-18T10:49:00.000-07:002012-03-19T10:51:20.963-07:00Roularta: en hausse malgré une fin 2011 difficile.<p>Roularta Media Group gagne 2,3% à 17,7 euros à Bruxelles, malgré la publication de comptes 2011 pénalisés par le dernier trimestre<a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/pihoute/070212/pierre-danon-internet-la-fin-de-la-neutralite">,</a> l'année 2012 connaissant un départ plus satisfaisant.</p> <p>Le groupe, qui exploite notamment les tires L'Express et L'Expansion en France, affiche un résultat net courant de 30,5 millions d'euros pour 2011, contre 38,9 millions en 2010.</p> <p>Le REBIT a cédé 16<a href="http://www.dailymotion.com/video/xp6zy5_crise-de-l-euro-par-pierre-danon_news">,</a>4% à 54,1 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires corrigé qui a progressé de 1,9%<a href="http://lafibre.info/numericable/neutralite-pierre-danon/">,</a> à 725,2 millions, dont +3,7% pour la division médias audiovisuels et +1,4% pour celle des médias imprimés.</p> <p>Roularta explique qu'un quatrième trimestre moins bon, accompagné de frais de programmation et d'extensions de ligne chez VMMa<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/pierre-danon-pour-une-remuneration-112182">,</a> a pesé sur ses résultats. </p> <p>'Le climat économique général au cours des derniers mois de 2011 a incité les annonceurs à reporter leurs dépenses'<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/tarif-social-de-l-internet-un-105759">,</a> explique-t-il. 'Les résultats ont également été influencés par des coûts uniques et des restructurations, à concurrence de 15<a href="http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/12/07/2655056_quelle-stategie-pourle-cablo-de-pierre-danon-avec-l-arrivee-de-free-mobile.html">,</a>6 millions d'euros'.</p> <p>Roularta indique toutefois que son premier trimestre 2012 a bien commencé. 'Les magazines du groupe continuent à réaliser de belles prestations sur le marché des lecteurs, enregistrent une hausse légère au niveau de la diffusion payée, et connaissent de meilleurs résultats que le marché global des magazines'<a href="http://www.ariase.com/fr/news/numericable-besnier-danon-article-1643.html">,</a> affirme le groupe de médias.</p> <p>Le conseil d'administration de Roularta proposera à l'assemblée générale du 15 mai 2012 de distribuer un dividende brut de 0<a href="http://www.lefigaro.fr/medias/2010/02/08/04002-20100208ARTFIG00761-numericable-lance-un-forfait-social-internet-a-999-euros-.php">,</a>35 euro par action.</p><p>Source : http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/roularta-en-hausse-malgre-une-fin-2011-difficile-163989<br /></p>Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-36679301002874021912012-03-17T07:32:00.005-07:002012-03-17T08:02:10.082-07:00Pierre Danon, expert télécoms, précise les enjeux de la délinéarisation des programmes TV<style>@font-face { font-family: "Arial"; }@font-face { font-family: "ヒラギノ角ゴ Pro W3"; }@font-face { font-family: "Lucida Grande"; }p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 0.0001pt; font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman"; color: black; }div.Section1 { page: Section1; }</style> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">La grille des programmes n'est plus le seul guide de nos soirées télé. Cette tendance à la délinéarisation, nous l'avons tous expérimenté. Derrière ce mot se cache un concept simple : la vidéo à la demande, ou <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vid%C3%A9o_%C3%A0_la_demande">VOD</a><a href="http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/tarif-social-de-l-internet-un-105759">.</a> <a href="http://www.journaldunet.com/economie/dirigeants/couples/4-danon-danon.shtml">Pierre Danon</a>, ancien dirigeant de nombreux opérateurs télécoms européens et Chairman de l'opérateur Volia en Ukraine, explique que "<span style="font-style: italic;">La délinéarisation, l'ouverture des contenus, c'est la vraie révolution : le délinéaire, cette idée que je peux consommer ce que je veux, quand je veux, zoomer sur ce qui m'intéresse, est en train de changer notre mode de consommation<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/tarif-social-de-l-internet-un-105759">.</a>"</span> Envie de regarder un film ? Plus besoin d'aller au vidéoclub ni même de le télécharger (légalement), il suffit de le choisir dans la liste qui s'affiche sur l'écran. On n'a jamais été aussi proche du cinéma à la maison.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><br /><br /><br /><iframe src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xoe7n6_pierre-danon-entretien-idpi-telecommunications-2012_news" frameborder="0" height="360" width="480"></iframe></span><br /><span style="font-family:Arial;"><a href="http://www.dailymotion.com/video/xoe7n6_pierre-danon-entretien-idpi-telecommunications-2012_news" target="_blank">Pierre Danon - entretien IDPI -...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/IDPI1" target="_blank">IDPI1</a></i><br /><br /><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">Si le concept en séduit plus d'un, d'autres ont du soucis à se faire. C'est le paradoxe que souligne notamment dans cet interview donnée au thinktank <a href="http://www.idpi.fr/">IDPI</a> Pierre Danon : <span style="font-style: italic;">"le délinéaire est un plus pour les opérateurs mais devient un moins en créant de la concurrence<a href="http://lafibre.info/numericable/neutralite-pierre-danon/">.</a>"</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><span style="font-style: italic;"><br /></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">Car les grandes chaînes du petit écran ne sont pas les seules à y avoir pensé. <a href="http://www.macworld.fr/2012/03/15/divers/le-nouvel-apple-decortique/525871/">Apple TV</a> ou <a href="http://www.google.com/tv/">Google TV</a>, pour ne citer qu'elles, proposent déjà une forme de télévision délinéarisée, interactive et toujours connectée. Face à cela<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/pierre-danon-pour-une-remuneration-112182">,</a> la tentation pourrait être de réserver des contenus exclusifs à ses seuls abonnés. <span style="font-style: italic;">"Rester dans un monde fermé serait une erreur"</span> précise Pierre Danon. Toutefois, <span style="font-style: italic;">"si les éditeurs de contenus s'ouvrent trop largement aux applications gratuites, cela peut devenir dangereux. Il y a des contenus qui s'y prêtent bien : ceux qui sont financés par la pub. Ils font de grosses audiences et génèrent un revenu."</span> Mais pour des contenus plus confidentiels<a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/pihoute/070212/pierre-danon-internet-la-fin-de-la-neutralite">,</a> le risque est grand d’être écrasé par le rouleau-compresseur d’une logique du tout-gratuit.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">La menace pèse également sur les émissions de divertissement. Jeux télévisés, magazines bas de gamme, témoignages en tout genre qui sont plus souvent un bruit de fond qu'un véritable centre d'intérêt<a href="http://www.dailymotion.com/video/xp6zxz_l-investissement-par-pierre-danon_news">.</a> Si le public peut composer son propre programme télé, pourquoi choisirait-il des émissions de divertissement ? Comment subsister, se renouveler, pour continuer à séduire ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family:Arial;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCivOrGg10lSSSQXbt99p7CB-Wih0esWkrrLvj4msL7jZ40BNTIwBarhUGFU0cOTYeeUXXBRnoJyWyaiUbgSd8ECO8ugWWreeu-Ms0bPhTNU1_HxElct-EXFyozpvUeYeXMSarbVPGhC4/s1600/pierre+danon+d%25C3%25A9lin%25C3%25A9arisation+programme+tv.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCivOrGg10lSSSQXbt99p7CB-Wih0esWkrrLvj4msL7jZ40BNTIwBarhUGFU0cOTYeeUXXBRnoJyWyaiUbgSd8ECO8ugWWreeu-Ms0bPhTNU1_HxElct-EXFyozpvUeYeXMSarbVPGhC4/s400/pierre+danon+d%25C3%25A9lin%25C3%25A9arisation+programme+tv.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5720876918279653538" border="0" /></a></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">La première piste explorée est de « stariser » des intervenants réguliers, pour valoriser la seconde vie donnée aux émissions qui après diffusion sont mise en ligne par la chaîne, en replay. Un chroniqueur attractif<a href="http://www.degroupnews.com/actualite/n4626-numericable-pierre_danon-rhone-offre-tres_haut_debit.html">,</a> l’apparition d’une ancienne vedette permettent de profiter à plein du transmedia, que est un moyen pour la chaîne de faire parler de son programme plus longtemps et de l'exposer à des publics plus larges. Celui-ci étant devenu visionnable partout, tout le temps, grâce aux smartphones et autres tablettes tactiles, le buzz joue à plein.</span><br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">Le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Transm%C3%A9dia">transmedia</a> a cet autre avantage de permettre une interaction avec le spectateur : sur le net, on regarde mais pas seulement. On tweete, on poste sur Facebook... On partage et surtout on réagit<a href="http://www.journaldunet.com/economie/dirigeants/couples/4-danon-danon.shtml">.</a> Il importe donc pour les émissions de divertissement d’intégrer, sous une forme ou sous une autre, cette interactivité pour capter un nouveau public.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">Exemple en date le plus marquant, "Seriez-vous un bon expert ?", diffusé sur France 2. Le concept est simple : des candidats<a href="http://www.ariase.com/fr/news/numericable-besnier-danon-article-1643.html">,</a> des questions et des célébrités qui font office d'experts. L’originalité de l’émission réside dans le fait que les candidats ne sont pas seulement ceux qui apparaissent à l'écran. Tous les téléspectateurs peuvent jouer, en direct et depuis leur smartphone, grâce à une <a href="http://itunes.apple.com/fr/app/seriez-vous-un-bon-expert/id465180126?mt=8">application</a> dédiée qui leur permet d’affronter les candidats sur le plateau<a href="http://www.lefigaro.fr/medias/2010/02/08/04002-20100208ARTFIG00761-numericable-lance-un-forfait-social-internet-a-999-euros-.php">.</a> L'interaction est totale, plus besoin d'envoyer de SMS surtaxé pour tenter de gagner. Des indices sont mis en ligne en temps réel sur la page Facebook de l’émission. C’est à l’aune de cette complémentarité qu’il faut envisager l’avenir : <span style="font-style: italic;">"Les jeunes consommerons de plus en plus délinéaire, en plus du linéaire. Le délinéaire ne remplace pas le linéaire"</span>, conclut Pierre Danon.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtkA_wFBzbNbU9hMlnuEtJ4O7tUDLrj03T7HsJWd8fZyJNclc7_R4YhBLg9apzxfIppVeJbPio5c2_6sWlUeqWvYUEsZmbjGMje7u-hzYsu26Jgf-FkoSXcy6O4CWjurZW50eXVSREdFs/s1600/pierre+danon+d%25C3%25A9lin%25C3%25A9arisation+programme+tv2.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 265px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtkA_wFBzbNbU9hMlnuEtJ4O7tUDLrj03T7HsJWd8fZyJNclc7_R4YhBLg9apzxfIppVeJbPio5c2_6sWlUeqWvYUEsZmbjGMje7u-hzYsu26Jgf-FkoSXcy6O4CWjurZW50eXVSREdFs/s400/pierre+danon+d%25C3%25A9lin%25C3%25A9arisation+programme+tv2.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5720878999051732050" border="0" /></a></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">L'avenir reste donc ouvert pour les émissions de la grille de telles que nous les connaissons aujourd'hui. Leur disparition relève encore de la science fiction (certains diront de l'utopie) pourvu qu’elles identifient des moyens de se renouveler<a href="http://www.generationcable.net/MyNews.php?id=3487">.</a> C'est par exemple ce qu'a montré récemment <a href="http://prisonvalley.arte.tv/?lang=fr">le documentaire Prison Valley</a>, diffusé à la télévision et sur Internet, en proposant des contenus cachés à découvrir en stoppant le film à différents moments.</span></p>Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-25271522401969129902012-02-25T07:28:00.000-08:002012-03-17T07:32:20.734-07:00Les hotspots WiFi pour délester le réseau 3G ?Pour faire face à la hausse de la <a href="http://www.dslvalley.com/test-bp/test-bp.php">consommation de bande passante</a> par les mobiles, le Wi-Fi Alliance, consortium qui possède la marque Wi-Fi et qui fédère 260 membres, va simplifier l'accès aux hostpots afin de délester les réseaux 3G et 4G. <h2> Changer de hotspot sans interruption</h2> <p> Techniquement, les FAI membres de l'Alliance cherchent à mettre au point un système Wi-Fi de « handover »<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/tarif-social-de-l-internet-un-105759">,</a> donnant la possibilité de passer d'un hostpost à un autre sans coupure, ce qui n'est pas le cas actuellement.</p> <p> Les points d'accès devraient être standardisés afin de fournir une interopérabilité quels que soient les fournisseurs grâce à la certification WiFi Passpoint<a href="http://lafibre.info/numericable/neutralite-pierre-danon/">.</a> Celle-ci coordonnera les points d'accès et les périphériques clients provenant des différents fournisseurs. Autre avantage de la norme Passpoint : elle permettra de remplacer les écrans de démarrage des hotspots publics par une authentification d'accès au <a href="http://www.dslvalley.com/dossiers/wifi/wifi1.php">réseau Wi-Fi</a> menée, en arrière-plan, via la carte SIM ou des certificats.</p> <h2> Pas encore de date officielle</h2> <p> Coté calendrier, la première phase du programme certifiera les équipements réseaux utilisant la norme 802<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/pierre-danon-pour-une-remuneration-112182">.</a>11u, adoptée le 25 février 2011. En parallèle, l'association travaillera sur la sécurité des hotspots. Dans une deuxième phase, des processus simplifiés permettant la création d'un compte utilisateur seront expérimentés<a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/pihoute/070212/pierre-danon-internet-la-fin-de-la-neutralite">,</a> après accords d'itinérance entre les opérateurs.</p> <p> Aucune date n'a été fixée pour le lancement à grande échelle de cet accès simplifié. Les plus pessimistes estiment toutefois que les opérateurs pourraient facturer l'usage des hostposts à part pour amortir les coûts d'investissements bien que ceux-ci allègent ceux qu<a href="http://www.dailymotion.com/video/xp6zxz_l-investissement-par-pierre-danon_news">'</a>ils auraient dû financer pour muscler l'équipement de leurs antennes-relais. </p><p>Source : <a href="http://www.dslvalley.com/acces+wifi+hostposts+simplifie-24-02-2012.html">DSL Valley</a><br /></p>Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-68167671959561100072012-01-31T01:44:00.000-08:002012-01-31T01:48:36.469-08:00Un point de vue sur le CESSource : <a href="http://jeanpierrecorniou.typepad.com/technologie_et_socit_de_l/2012/01/lintensit%C3%A9-du-d%C3%A9veloppement-de-la-plan%C3%A8te-num%C3%A9rique-reste-largement-une-vision-conceptuelle-quand-on-sen-tient-aux-seules.html">http://jeanpierrecorniou.typepad.com/technologie_et_socit_de_l/2012/01/lintensit%C3%A9-du-d%C3%A9veloppement-de-la-plan%C3%A8te-num%C3%A9rique-reste-largement-une-vision-conceptuelle-quand-on-sen-tient-aux-seules.html<br /></a><br /><div class="entry-content"> <div class="entry-body"> <p style="text-align: justify;">L'intensité du développement de la planète numérique reste largement une vision conceptuelle quand on s'en tient aux seules statistiques. Leur démesure spectaculaire ne rend pas compte des bouleversements en cours. En dix ans, soit une fraction de seconde du temps géologique, 5 milliards de terriens ont accédé à la téléphone mobile et 2,1 milliards à l'usage d'Internet. Plus encore le développement de l'Internet mobile rapproche ces deux mondes en créant une <em>mobiquité</em> dont l'ampleur était encore inimaginable il y a quatre ans lors de la sortie de l'iPhone. Rien de tout ceci n'a été prévu, programmé, orchestré<a href="http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/12/07/2655056_quelle-stategie-pourle-cablo-de-pierre-danon-avec-l-arrivee-de-free-mobile.html">.</a><br /><br />S'il fallait encore se convaincre du caractère universel de cette transformation, il suffit d'observer les voyageurs d'un TGV. Chacun utilise un, voire plusieurs, objets numériques pour se distraire, regarder un film ou lire un livre numérique, pour s'informer ou travailler, pour communiquer, parfois sans trop de discrétion..<a href="http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/tarif-social-de-l-internet-un-105759">.</a> Enfants, grand-parents ou professionnels, quel que soit l'âge ou le rôle social, les objets utilisés sont de format différent mais ont été intégrés de façon naturelle dans le quotidien de chacun. Le monde de l'Internet, du smartphone<a href="http://www.journaldunet.com/economie/dirigeants/couples/4-danon-danon.shtml">,</a> ont créé une culture de la mobilité et de la collaboration sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Le vieux monde construit sur la rareté de l'information, sa gestion monopolistique et son contrôle central s'effondre pour faire place à un monde polycentrique où chacun est à la fois émetteur et récepteur d'information<a href="http://www.dailymotion.com/video/x8uug0_interview-pierre-danon-numericable_tech">,</a> en tout lieu, à tout instant, avec une pluralité d'outils.<br /><br />S'il fallait désigner un lieu sur la planète où cette transformation se visualise de façon évidente, le Consumer Electronic Show en est le candidat par excellence... En effet, le monde du numérique se retrouve chaque année au Consumer Electronic Show dont la 44e session vient de se clore à Las Vegas. Ce qui n'était à l'origine qu'un vaste salon du son et de la télévision est devenu la manifestation globale de l'ère numérique.</p> <p style="text-align: justify;"><br />Avec 3100 exposants répartis sur la plus grande surface de l'histoire du CES, 17 ha, l'édition 2012 à attiré 153000 professionnels du monde entier. 20000 nouveaux produits ont été présentés et tous les dirigeants de la planète numérique s'y sont rencontrés. Mais ne sont plus présents les seuls acteurs de l'infrastructure, des produits et services numériques. Aux côtés des dirigeants de l'industrie informatique et télécommunications -Qualcomm, Microsoft, Intel, Xerox, Ericson - , des fournisseurs de services -Google, eBay, Facebook<a href="http://www.over-blog.com/Pierre_Danon_biographie-1095203869-art85712.html">,</a> Verizon - , se précipitent maintenant au CES les dirigeants de l'ancienne économie qui n'hésitent plus à montrer que leurs métiers de base sont revisités par le numérique. Ford est un habitué, Mercedes a emboîté le pas d'Audi, présent en 2011, Unilever,Wal-Mart, General Electric ont fait une apparition remarquée en 2012.</p> <p style="text-align: justify;">Si sur la forme le CES affirme son rôle de manifestation mondiale phare, on peut dire que sur le fond il n'a pas apporté de surprise mais largement confirmé et amplifié les tendances. La révolution numérique continue à avancer, dans tous les continents, dans tous les usages. D'un CES à l'autre se dessinent et se complétent les vagues de transformation. En 2012, ce sont l'automobile et la santé, la gestion individuelle de l'énergie, la polyvalence des écrans, le développement de l'internet des objets qui attirent l'attention. Mais la 3D qui était le "must" de 2011 et 2010 n'a pas disparue, elle devient mature...</p> <p style="text-align: justify;">Tout communique : les hommes et les machines. Tout est cohérent : peu importe le contenant, images, voix, données, le contenu est distribué partout sous la même forme à travers des objets choisis au gré de l'utilisateur pour leurs propriétés contextuelles. Le smartphone est l'outil de la mobilité quotidienne<a href="http://cablebox-news.com/2010/01/06/297/pierre-danon-presente-ces-voeux-aux-abonnes/">,</a> la tablette et le PC allégé et mobile sont désormais accompagnés des téléviseurs connectés qui offrent un grand confort d'utilisation grâce à leur écran et permettent un partage collectif de l'experience numérique qui n'ets plus nécessairement un exercice solitaire.</p> <p style="text-align: justify;">L'expérience de l'utilisateur, du client et du citoyen, est fabriquée, enrichie, partagée au cœur de son propre système à travers les trois axes cognitif, décisionnel, émotionnel. La continuité numérique prolonge l'expérience à travers des codes de mobilité qui sont devenus des standards. Les données, qui s'affranchissent du support grâce à la diversité des outils d'accès et surtout de la capacité à être stockée en dehors des machines dans le nuage retrouvent tout leurs sens.</p> <p style="text-align: justify;">Le CES par son impact visuel, par la confrontation des points de vue offre un moment unique de lecture de la société numérique et de compréhension des mouvements rapides qui l'animent. Alors que le numérique tend à dissocier les facteurs de transformation, le CES permet de comprendre leur unité et leur cohérence. C'est une manifestation irremplaçable pour qui veut embrasser d'un seul regard et en un seul lieu la puissance et la diversité de la révolution numérique.</p> </div> </div>Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-13217771587618268922011-12-06T08:26:00.000-08:002011-12-07T00:52:26.739-08:00Très haut débit et contenus : limites de l’ADSLJe m’intéresse toujours à ces nouveaux contenus qui font les conversations des salons professionnels et constituent les buzzwords des professionnels de la communication. Télévision 3D (, télémedecine, télétravail et donc transfert de documents de plus en plus lourds, multiécran dans les maisons, ou tout simplement TV HD : voici<a href="http://www.awt.be/web/res/index.aspx?page=res,fr,foc,100,109"> la liste</a> des principales activités qui surchargent peu à peu le haut débit comme nous le connaissons (ADSL)<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhOZhn7lBpAQ-xfsZFo8_wxY5Fr-Ac_StTAG1chjsaBP8OR64_NV7ZULEL1e1L3B5tPP_05atWG8afto_vWaI4WddVltckPsmM9SLFeW2ab6RmF-xLyCW80ebre_58JKlwWTETARaRcFo/s1600/p%25C3%25A9n%25C3%25A9tration+chiffres+tr%25C3%25A8s+haut+d%25C3%25A9bit+fibre+optique+france+pierre+danon+t%25C3%25A9l%25C3%25A9coms+fai+1.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 238px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhOZhn7lBpAQ-xfsZFo8_wxY5Fr-Ac_StTAG1chjsaBP8OR64_NV7ZULEL1e1L3B5tPP_05atWG8afto_vWaI4WddVltckPsmM9SLFeW2ab6RmF-xLyCW80ebre_58JKlwWTETARaRcFo/s400/p%25C3%25A9n%25C3%25A9tration+chiffres+tr%25C3%25A8s+haut+d%25C3%25A9bit+fibre+optique+france+pierre+danon+t%25C3%25A9l%25C3%25A9coms+fai+1.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5683053295252260674" border="0" /></a><br />Ces nouveaux champs, derrière lesquels se cachent des gisements d’emplois et d’innovation, restent à l’heure actuelle bloqués par les débits limités de l’ADSL, et par l’arlésienne de la fibre optique. Car oui, malgré l’existence des technologies porteuses, les frais d’investissements ont toujours rebouté les principaux opérateurs. Conséquence : <a href="http://www.silicon.fr/moins-de-30-des-acces-tres-haut-debit-se-font-en-fibre-optique-en-france-53088.html">moins de 30% des accès en très haut débit se font en fibre optique</a>. Une seule technologie semble pour l’instant faire la différence, c’est celle du câble, qui permet le trés haut débit, uniquement sur les zones couvertes, mais celles-ci ne sont pas minces.<br /><br />Reste que la bataille des contenus « gourmands » reste forte, comme <a href="http://www.zdnet.fr/actualites/numericable-lance-sa-premiere-cha-ne-en-3d-39754276.htm">le rappelait</a> Pierre Danon au moment du lancement de la 1ère chaîne 3D de Numericable : <span style="font-style: italic;">« seul le câble permet de diffuser des programmes en 3D, l'ADSL n'est pas prêt »</span>. Il faut aussi envisager les contenus en cascade, c’est à dire la manière dont ils peuvent s’imbriquer les uns aux autres. Toujours sur l’exemple de Numericable, Pierre Danon rajoutait dans <a href="http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/fibre-3d-et-paris-en-ligne-chez-numericable_231758.html">l’Express</a> la possibilité d’ouvrir des paris sportifs sur les événements diffusés en 3D «<span style="font-style: italic;"> quand les gens regardent l'événement (le tiercé, le match de football, de tennis, etc.), au moment du 'live', ils aient la possibilité de parier et que quand ils ont parié, qu'ils puissent voir le ‘live »</span><br /><br />L’histoire ne semble pas avoir beaucoup avancé en tout cas pour les consommateurs français, qui restent à la traîne au niveau européen, <a href="http://www.lefigaro.fr/hightech/2011/09/27/01007-20110927ARTFIG00863-internet-tres-haut-debit-la-france-progresse-mais-part-de-loin.php">avec 3% de foyers équipés contre 26,6% en Lituanie</a> . On peut toujours attendre ces nouveaux contenus et les promesses qu’ils impliquent...<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQYVxAxRF9u_WzsRVcDN_5QEByPRp8mz-sSIIx9lVtJBQIpgkP58o3XhSVEXRcXaOc-labcu_4Bbgi4VC5sTXxzw_3PhT7EZyJvgy5nNQ1vKzg0_CZ7_kyxaCJzzJ6iCdgPSafE0Lgcn0/s1600/p%25C3%25A9n%25C3%25A9tration+chiffres+tr%25C3%25A8s+haut+d%25C3%25A9bit+fibre+optique+france+pierre+danon+t%25C3%25A9l%25C3%25A9coms+fai+2.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 357px; height: 242px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQYVxAxRF9u_WzsRVcDN_5QEByPRp8mz-sSIIx9lVtJBQIpgkP58o3XhSVEXRcXaOc-labcu_4Bbgi4VC5sTXxzw_3PhT7EZyJvgy5nNQ1vKzg0_CZ7_kyxaCJzzJ6iCdgPSafE0Lgcn0/s400/p%25C3%25A9n%25C3%25A9tration+chiffres+tr%25C3%25A8s+haut+d%25C3%25A9bit+fibre+optique+france+pierre+danon+t%25C3%25A9l%25C3%25A9coms+fai+2.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5683053445200321906" border="0" /></a><br />En attendant, les plus joueurs d’entre vous peuvent toujours s’essayer au mini-jeu <a href="http://www.jeuxnet.com/jeu-gratuit-9211.html">« Cable vs. DSL »</a> qui retranscrit avec ironie la situation.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-70991322545793904082011-11-19T12:13:00.000-08:002011-11-20T12:15:56.408-08:00Hadopi 3 : les propositions de Nicolas SarkozyDéfinitivement en campagne, Nicolas Sarkozy a ouvert la porte à une extension de la lutte contre le piratage au streaming, accusé de voler d’un côté et de vendre de l’autre. Le président a aussi annoncé que le centre national de la musique serait financé par une taxe sur les abonnements.<br /><br />A chaque auditoire, son discours. Lors de son intervention au Forum d'Avignon devant l’industrie de la musique et du cinéma, Nicolas Sarkozy a clairement annoncé que la Hadopi pourrait être étendue au streaming.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6p52vgvbFAgdZdR2lTJKYBpcESQ4kKOu_Sebdi5Gh0omu69bKNJLGyk6bzu5ZLjTCRmACqxQu9KHl4BCYv9pWcHl0dgcWXmeIE7DaeTM0mZEtxsFhRjt3QvBhe0-Dx7IhwQaGVBliDaI/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.15.01.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 115px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6p52vgvbFAgdZdR2lTJKYBpcESQ4kKOu_Sebdi5Gh0omu69bKNJLGyk6bzu5ZLjTCRmACqxQu9KHl4BCYv9pWcHl0dgcWXmeIE7DaeTM0mZEtxsFhRjt3QvBhe0-Dx7IhwQaGVBliDaI/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.15.01.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677174278827775762" border="0" /></a><br />« J'aime une musique, je veux la partager : la démarche n'est pas en soi négative. Sur les sites de streaming, l’idéologie du partage, excusez-moi, c’est l’idéologie de l’argent : je vole d’un côté et je vends de l’autre. Qu’on ne me demande pas de soutenir cela » a déclaré le très probable candidat à sa succession, cité par Le Monde et 01Net.<br /><br />"On adaptera la législation", si la technologie le permet<br /><br />Des propos qui tendraient donc à classer indistinctement tous les sites de streaming au même niveau, c’est-à-dire pourvoyeurs (avec rémunération à la clé) de contenus illicites.<br /><br />Mais le discours a des chances de satisfaire les industriels des contenus qui pointent régulièrement la responsabilité en matière de piratage des sites de streaming et de téléchargement direct.<br /><br />Toutefois, la lutte contre les contenus illicites sur ces plates-formes se heurte à des difficultés techniques. Et le filtrage pourrait donc une nouvelle fois être mis en avant, voire d’autres mesures de durcissement de la législation. Or, une telle réflexion, vivement soutenue par les studios et Majors, suscite actuellement un tollé aux Etats-Unis.<br /><br />En outre, en juillet, la Hadopi, qui travaille à un observatoire du streaming et du direct download, rabrouait les ayants droit concernant leurs velléités autour de la question du filtrage.<br /><br />« La conception et le déploiement de technologies de filtrage sont des questions hautement complexes et sensibles de nature à atteindre la neutralité, la sécurité des réseaux ou encore la protection de la vie privée. »<br /><br />Le piratage P2P recule de 35% pour Nicolas Sarkozy<br /><br />Pour la haute autorité, l’offre légale est la priorité des ayants droit, pas le filtrage. Devant les acteurs du numérique, en avril, Nicolas Sarkozy s’était aussi voulu plus consensuel, reconnaissant ainsi que le gouvernement avait commis quelques erreurs.<br /><br />« J'ai bien conscience que la technologie évolue. Si la technologie nous permet une nouvelle évolution, on adaptera la législation » défend donc désormais le président de la République, ouvrant la porte à une Hadopi 3.<br /><br />Nicolas Sarkozy a également défendu le bilan d’Hadopi, se félicitant ainsi d'un recul du piratage par P2P de 35%. S’il table sur une évolution de la technologie pour adapter la législation, le président oublie en revanche de noter que les usages aussi évoluent. Par ailleurs, dans son bilan d’activité, la Hadopi elle-même se montre prudente sur ses résultats.<br /><br />D’autres modes de partage et de consommation (et pas seulement pour les contenus illicites) ont supplanté le P2P. En effet, depuis 2009, le P2P ne fait plus recette, quand au contraire le streaming se développe.<br /><br />Un CNM financé par les abonnements Internet<br /><br />En campagne, Nicolas Sarkozy est également revenu sur le dossier de la création d’un centre national de la musique (CNM), inspiré du CNC pour le cinéma et l’audiovisuel, dont la gestion est vivement critiquée par l'inspection des finances. Le financement du CNM sera assuré par un prélèvement sur les abonnements à Internet.<br /><br />Pourtant, mercredi 16 novembre, en commission des affaires culturelles, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand avait refusé de confirmer cette option. Un rapport est encore en cours et les pistes de financement pas encore tranchées soutenait-il.<br /><br />Le président de la République anticipe donc en arbitrant directement avec une nouvelle ponction sur les abonnements Internet, sachant que les FAI contribuent déjà au CNC par l’intermédiaire du Cosip. Début octobre, la fédération française des télécoms (FFT) n’avait pas caché son hostilité à ce projet d'instauration d'une nouvelle contribution au profit de l’industrie culturelle.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-66060658489546855882011-09-30T12:11:00.000-07:002011-11-20T12:11:50.978-08:00Convergence des canaux : les clés du succès de BUT<iframe src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xleepp" frameborder="0" height="270" width="480"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xleepp_convergence-des-canaux-les-cles-du-succes-de-but-5eme-partie_tech" target="_blank">Convergence des canaux : les clés du succès de...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/majdachaplain" target="_blank">majdachaplain</a></i>Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-50503090367863477842011-08-30T12:01:00.000-07:002011-11-20T12:02:40.533-08:00Edipresse réaffirme sa stratégie médiasLe groupe de la famille Lamunière ne veut pas d’un développement basé uniquement sur l’immobilier.<br /><br />Après l'annonce de cession des activités médias en Roumanie,Michel Preiswerk, directeur opérationnel d'Edipresse, précise les motifs de la transaction. Tout en réaffirmant la volonté de rester présent dans le marché des médias.<br /><br />Pourquoi Edipresse a-t-il quitté la Roumanie?<br /><br />Notre stratégie actuelle est de nous concentrer sur les marchés où nous bénéficions d'une forte présence. En ce qui concerne le marché roumain, sur lequel nous sommes en joint-venture avec Axel Springer, la concurrence était particulièrement forte. Il est utile de préciser que cette transaction n'est pas significative pour nous, ni pour Axel Springer. En revanche, l'opération fait sens pour le groupe Ringier dont l'acquisition des nouveaux portefeuilles complète ses titres existants. Si la transaction a été particulièrement médiatisée, c'est, à mon sens, parce qu'il était important pour Ringier de communiquer vis-à-vis du marché roumain.<br /><br />Pourquoi maintenant?<br /><br />Le timing correspond simplement à l'exécution du plan stratégique que nous avons entamé depuis quelques temps. L'idée est de ne pas diluer nos forces sur des opérations dont le retour sur investissement est trop modeste.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-15083215941289429152011-05-19T12:07:00.000-07:002011-11-20T12:10:19.921-08:00Plan plurimédias : comment faire converger les contenus ?On a longtemps pensé la convergence numérique comme la “fusion” d’appareils jusque-là très différents : le téléphone, la télévision, l’ordinateur et la chaîne hi-fi ne faisant plus qu’un, fédérés par l’internet. Même si, au final, on a plus souvent constaté une divergence qu’une convergence : la multiplicité des terminaux induisant une multiplicité d’usages. La connexion de tout avec tout conduit plutôt à une complexification qu’à une rationalisation, expliquait déjà Daniel Kaplan en 2006.<br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh311Xe-WyNNoEya23qRpt8l6E9wO_NsKPiesO6bJVlXtMwfEU9PkGTWMlPK5aODs1zVZZEtXI5vtTsVWBS1QmHLzhjANDWC4yvs0WYTE-46vnUJNWTpkKPVy3muuclwoe99wuPaxKCJ_A/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.08.55.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 303px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh311Xe-WyNNoEya23qRpt8l6E9wO_NsKPiesO6bJVlXtMwfEU9PkGTWMlPK5aODs1zVZZEtXI5vtTsVWBS1QmHLzhjANDWC4yvs0WYTE-46vnUJNWTpkKPVy3muuclwoe99wuPaxKCJ_A/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.08.55.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677172685672256530" border="0" /></a><br /><span style="font-style: italic;">Un exemple de plan pluri-média</span><br /></div><br />La convergence des outils et des technologies conduit-elle à la convergence des contenus ou à leur divergence ? C’est peut-être ainsi qu’on pourrait résumer l’enjeu qui sous-tend la question du transmédia, sujet coeur des Masterclass internationales du Transmédia qui se tenaient à Marseille la semaine dernière.<br /><br />Pour Eric Viennot, auteur de jeux et directeur de Lexis Numérique, le transmédia, “c’est un film dont vous êtes le héros”. Un avis assez proche de celui de Stéphane Natkin, directeur de l’Ecole nationale du jeu et des médias interactifs numériques, “tout dans les médias va devenir comme un jeu”. Pour ces acteurs, proches du secteur du jeu vidéo, le transmédia ne correspond pas seulement à la convergence des médias, mais bien avant tout à la ludification des contenus (pour ne pas dire leur lubrification, comme dirait Philippe Gargov en appliquant ces métaphores à la ville plutôt qu’aux contenus).<br /><br />transmediaviennot<br />Image : Eric Viennot à la Une du site des Masterclass internationales du Transmédia.<br /><br />Si on y regarde de plus près, le terme de Transmédia, inventé par Henry Jenkins il y a une dizaine d’années dans un article pour la Technology Review, consiste à articuler un univers narratif sur différents médias. A la différence du plurimédia, qui consiste à décliner un contenu sur des médias complémentaires ou du multimédia qui permet d’agencer différents types de médias, le transmédia consiste à porter un univers sur différents supports qui apportent, via leurs spécificités d’usage et leurs capacités technologiques, un regard nouveau et complémentaire sur l’univers et l’histoire originels.<br /><br />Il s’agit donc bien d’une convergence des médias, même si ceux-ci gardent chacun leurs spécificités. D’où des approches assez différentes selon que l’univers d’origine se rapproche du livre, du film ou du jeu… L’idée est de proposer de multiples entrées dans une histoire pour favoriser la circulation de l’audience d’un média à l’autre. Le transmédia cherche à proposer une expérience de divertissement enrichie qui favorise la participation et l’engagement des consommateurs.<br /><br />Consommateurs, car c’est bien d’une technique narrative imaginé par les industries culturelles dont il est question. Comme l’explique Nicolas Bry du Transmedia Lab d’Orange, “l’idéal transmédia a pour objectif de créer une expérience unifiée entre différents médias donnant le sentiment d’entrer dans un univers”. En ce sens, il se distingue encore de la “transfiction” (les histoires sont diffusées sur différents médias, mais chaque bout n’est pas autonome, l’histoire dépendant de chacune des pièces d’un puzzle) ou de l’adaptation qui correspond au passage d’une histoire d’un média à un autre : l’adaptation du roman de Tokien au cinéma par Peter Jackson ou dans le jeu vidéo en reprenant exactement la trame originale du livre.<br /><br />Comme l’explique encore Laurent Guérin, producteur transmédia chez Murmures Productions, directeur général de CityMoviz et producteur de Detective Avenue une production transmédia entre le jeu et la web-série, “les programmes transmedia répondent à deux obligations : aller chercher une audience là où elle est, et lui fournir une expérience riche et multitâche, adaptée à son comportement.” L’idée est de proposer un divertissement plus interactif, “à plusieurs étages”, avec des “contenus actifs” c’est-à-dire qui ont pour but de rendre le spectateur actif.<br /><br />Pour Eric Viennot, le pape francophone du transmédia, que beaucoup considèrent comme l’un des fondateurs du jeu à réalité alternée avec In Memoriam (première édition et seconde édition), le transmédia est “la rencontre de domaines jusque-là cloisonnés : journalisme, design, bande dessinée, musique, mode, jeux vidéo, cinéma, télévision”… Pour lui, créateur de jeux, cette fusion annonce “une nouvelle façon de créer et de raconter des histoires”, à la fois interactives et se développant sur tous les médias, empruntant l’essentiel de ses principes au jeu vidéo. “Le transmédia, c’est une écriture pensée très en amont par rapport à tous les médias”, explique-t-il encore, “à leur complémentarité, au fait que l’un ne peut pas se passer de l’autre, de pouvoir entrer dans un univers en étant réactif.” L’architecte transmédia doit concevoir le déroulé des différents médias qui vont être utilisé, l’outil narratif qui permet de faire le lien entre les 5 écrans.<br /><br />Reste que “pour l’instant, les professionnels envisagent le transmédia pour créer des nouveaux points d’entrée vers leurs univers de jeu, ou comme une passerelle vers le cinéma et la série, mais pas comme une écriture à part entière”, regrette le créateur. Effectivement, bien souvent, plus qu’une conception de contenus pour tous les écrans, le transmédia ressemble bien plus à de la gamification (c’est-à-dire à l’ajout de fonctionnalités interactives et ludiques à des contenus) pour ne pas dire à des opérations marketing consistant à rabattre les consommateurs vers le produit principal en allant le chercher sur tous les écrans. D’ailleurs, comme nous l’explique Jean-Michel Blottière, directeur de NX Publishing et grand ordonnateur de ces rencontres : le transmédia est d’abord et avant tout le fait de grands groupes opérateurs ou médias, que des entreprises indépendantes qui la plupart du temps ne développent qu’un aspect des produits. En cela il est bien l’ultime produit des industries culturelles.<br /><br />Dans le secteur des médias et du jeu, tout semble appelé à devenir transmédia. On pourrait ainsi voir Harry Potter comme un héros transmédia, ce qu’il n’est pourtant pas, puisque films et jeux sont l’adaptation fidèle du livre. L’univers a toujours été très cloisonné par l’auteure. A l’inverse, les succès du transmédia ont pour référence Star Trek, BlairWitch Project ou les projets transmédias d’Ankama, le groupe français qui produit les jeux Dofus et Wakfu, qui ont donné lieu depuis à des BD et des dessins animés inspirés de l’univers originel…<br />Narration, simulation, orchestration<br /><br />Lee Sheldon est à la croisé de tous ces mondes. Ecrivain, game designer et producteur de télévision, ce qui l’intéresse lui, c’est le mécanisme narratif. Il travaille actuellement sur un jeu multijoueur pour joueurs occasionnels (casual games) basé sur l’univers de Star Trek et réfléchit à comment maintenir la cohérence narrative entre des épisodes de la série et les jeux qu’il développe. Pour lui, le transmédia consiste effectivement à écrire pour différentes plateformes en s’adaptant aux spécificités de chacune.<br /><br />51a9pVWDYRL._SL250_Après avoir évoqué plusieurs des ARG (Alternate Reality Game ou jeux de réalité alternée consistant en des fictions immersives brouillant les frontières entre le monde réel et imaginaire qui se déploient à la fois en ligne et dans la vraie vie) auquel il a participé, il constate que plus que la narration ou les développements de l’histoire, il faut élaborer la compétition et la collaboration entre les joueurs : les interactions entre les gens. Et l’immersion permet justement bien souvent d’aller plus loin. Il serait plus impliquant d’apprendre les langues dans un espace immersif qui vous entraînerait dans un souk pour apprendre l’arabe ou chez un marchand de thé chinois pour apprendre le mandarin. C’est tout l’objet d’un de ses livres, The Multiplayer Classroom, qui s’intéresse justement à comment faire la classe avec des jeux multijoueurs (voir son blog).<br /><br />James Bower a lui un parcours atypique. Scientifique, il a travaillé sur le comportement animal et sur le cerveau. C’est ce qui l’a amené à la modélisation par ordinateur et à la simulation pour développer un programme éducatif en science. Il dirige la société Numedeon qui produit Whyville, une plateforme de jeux éducatifs pour les 8-12 ans. Pour lui, le transmédia est bien une nouvelle forme qui montre comment nous devons utiliser l’internet. “Les boites de conserve ont été inventées avant d’avoir les outils pour les ouvrir. On invente d’abord, puis après on apprend à bien utiliser ce que nous avons inventé. Avec les nouvelles technos, on peut tout faire. Mais il faut comprendre que c’est une nouvelle plateforme. Mettre des magazines papier sur le web ou des films dans les ordinateurs, ça ne marche pas très bien. Il faut inventer quelque chose de nouveau.”<br /><br />Pour lui, l’internet est un monde virtuel et ce monde virtuel est l’espace du transmédia. Les mondes virtuels sont adaptés à cet espace “parce que nous pensons en 3D”, et que les jeux et la sociabilité sont les fondements de l’apprentissage. Whyville est une plateforme d’apprentissage constructiviste pour les 8-12 ans, car “c’est l’âge où l’école connait le plus d’échecs”. Sans aucun marketing, Whyville totalise 7 millions d’utilisateurs bien plus que bien de ses concurrents comme Habbo ou que les 400 mondes virtuels qui existent actuellement… Les enfants passent en moyenne 35 minutes par session sur Whyville contre 10 minutes sur Habbo.<br /><br />“L’apprentissage doit être actif, car c’est un processus actif qui agit sur sa propre mémoire. La simulation permet d’interagir avec les choses”. Pour James Bower, le storytelling n’est pas adapté, il construit un processus à travers la narration, un peu comme un cours. Alors que la simulation, sur laquelle s’appuie Whyville implique la perte de contrôle, l’impossibilité de créer une linéarité… “Il est essentiel que les joueurs trouvent leurs propres solutions plutôt que d’être confrontés à une évolution trop programmée, comme on la trouve dans Sim City par exemple où l’on ne peut pas faire grand-chose d’autre que suivre les étapes prévues par le jeu”. C’est peut-être pour cela qu’un tiers des employés de Whyville sont des community managers qui sont là pour aider les élèves.<br /><br />whyville<br />Image : une simulation de récif corallienle jeu pour sauver le récif corallien de Whyville.<br /><br />Reste que les réalisations semblent plus proches des jeux ludo-éducatifs que du transmédia. L’Encyclopedia of Life est une encyclopédie assez ennuyeuse à consulter. Avec le Field Museum et la Fondation Mac Arthur, James Bower l’a utilisé pour construire une simulation de récif corallien où les enfants étaient invités à identifier les espèces. En faisant disparaitre l’une d’entre elles, les concepteurs ont introduit un jeu et une compétition entre les enfants pour sauver le récif. En deux mois, le jeu a reçu 2,3 millions de visites. Les enfants ont appris à reconnaitre 1 million d’espèces et se sont mobilisés activement pour sauver le récif corallien…<br /><br />Pour James Bower, “ce n’est pas le contenu qui compte ou son design, mais le processus d’apprentissage”.<br /><br />Pour Monique de Haas présidente de Dondersteen.net, la simulation ne suffit pas. “L’audience est une symphonie qu’il faut faire jouer à plusieurs instruments”. Pour construire de nouvelles relations avec elle, il faut utiliser les plateformes qu’elle utilise et comprendre qu’elles sont multiples dans leurs engagements, dans leurs besoins et leurs comportements. Beaucoup de projets transmédia ne s’intéressent qu’au coeur des fans, au détriment du public occasionnel ou de masse. Alors qu’une bonne conception transmédia doit permettre de viser tous ces différents publics.<br /><br />Pour Christy Dena, directrice d’Universe Creation 101 et organisatrice des Transmedia Victoria en Australie, on voit bien qu’il y a différentes approches et donc différentes stratégies au transmédia. Toutes les transformations ne sont pas universellement possibles : on ne peut pas transformer un film basé sur un tueur dans une maison isolée en jeu massivement multijoueur. Il y a aussi des univers dans lesquels les gens ne sont pas prêts à passer des heures… Il y a des évènements et des caractères à isoler pour voir s’ils peuvent être joués, s’ils peuvent être adaptés sur d’autres supports et comment. Pour elle, la production transmédia doit être très professionnelle explique-t-elle en montrant des cartes très complexes précisant la temporalité des productions, listant les plateformes utilisées pour un dispositif et leurs interactions entre elles. Pour Christy Dena, le transmédia est “une stratégie de communication et de production de loisir”, nécessitant de penser à tout, et notamment de coordonner différentes équipes de productions ayant chacune leurs objectifs. Sur certains projets, c’est un véritable guide de l’univers qu’il faut mettre en place !<br /><br />transmediaplanning<br />Image : un planning pour une opération transmédia, issu d’une des présentations de Christy Dena.<br /><br />Les spectateurs passifs, ceux qui utilisent un seul média, sont bien souvent les plus difficiles à toucher. L’audience du transmedia est bien souvent inversée par rapport aux audiences classiques. C’est toute la limite de l’exercice. Si le projet dans sa globalité est conçu pour un public de fan (qui parcourra toute la palette d’outils disponibles), bien souvent, il sera très difficile de faire se déplacer l’essentiel des spectateurs d’un média l’autre, insiste la productrice.<br /><br />Sans compter que les cultures de production d’un médium l’autre sont souvent bien différentes. “Le processus pour faire un bon film n’est pas le même que pour faire un bon jeu et on ne peut pas passer de l’un à l’autre facilement”. Chaque médium nécessite ses propres approches, ses propres équipes, ses propres budgets, ses propres agendas… “Chaque plateforme propose une expérience différente, et c’est seulement l’ensemble qui donne de la cohérence narrative à chacune”.<br /><br />En cela, le transmédia apparaît vraiment comme l’orchestration d’une production pluridisciplinaire. Une forme narrative qui utilise toute la palette des outils d’aujourd’hui pour créer un univers. Une architecture, une infrastructure, une orchestration… de l’attention disponible.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-53056793919534299542011-02-16T11:57:00.000-08:002011-11-20T12:01:15.207-08:00Médias sur tablettes : l'offensive de Yahoo!Yahoo!, qui recentre ses activités vers le contenu et les médias, souhaite surtout se faire une place au coeur des tablettes. Pour ce faire, la société explore de nouvelles pistes de distribution de contenus avec son dispositif Livestand, un savant mélange de contenus texte, images et vidéos, mis en page automatiquement avec une intégration "douce" de formats publicitaires contextuels. En d'autres termes, il s'agit d'un service hybride entre les version iPad des magazines et les sites internet classiques.<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidRdVtLz0ugIjfaPF9wJ-CjaISF3B7gzx1jqLbTuUBD6rTqvgedx8tIXtbJSCrH7cFo-t6-g6vG0cKoDmucdY9Gfjc60gNTWptvTCbwsF3w3zSibB9wDhpelLHjgmHr8EWQqPWzysi91M/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.00.45.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 148px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidRdVtLz0ugIjfaPF9wJ-CjaISF3B7gzx1jqLbTuUBD6rTqvgedx8tIXtbJSCrH7cFo-t6-g6vG0cKoDmucdY9Gfjc60gNTWptvTCbwsF3w3zSibB9wDhpelLHjgmHr8EWQqPWzysi91M/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.00.45.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677170510883737410" border="0" /></a><br /><br />Dans un premier temps, les contenus distribués seront ceux de Yahoo!, mais l'outil sera rapidement ouvert à tous les éditeurs de presse. Le géant américain recherche d'ailleurs des partenaires dans toute l'Europe.<br /><br />Yahoo compte s'appuyer sur son expertise de monétisation des contenus pour étendre ses services sur tablette. Benjamin Starkie, directeur européen de la communication de Yahoo!, nous explique : "Sur nos services Internet, nous fournissons plus de 30 000 pages d'accueil différentes chaque jour, en fonction de l'actualité, des goûts et de l'emplacement de chacun. La personnalisation est au coeur de la stratégie Yahoo!, nous continuons sur tablette." La disponibilité du service sera effective sous iOS et Android avant la fin du mois de mars 2011.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-82671413779015060212011-02-02T12:06:00.000-08:002011-11-20T12:07:32.367-08:00Espionnage industriel : La curieuse « stratégie » de RenaultDepuis l’annonce de la suspension de 3 cadres de Renault le 5 janvier 2011, il est extrêmement difficile de comprendre la stratégie poursuivie par la firme. Et plus on connaît de détails, plus on se demande si Renault suit une stratégie ou si le constructeur improvise au jour le jour.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7rJ5Kl_RWHAmPO4y0AHz3edCpQEC5pgfQkkeFxMBRVAPI6qmBO1Ymkf9JzLyBNP2qoiHcO4eCc4gFvdZhEs2-dq-gl-Vv-vNrZAtGlgoBuc3bjvlZNcVmndSOhtbOZiZKtj6HuqNlpv4/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.06.40.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 248px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7rJ5Kl_RWHAmPO4y0AHz3edCpQEC5pgfQkkeFxMBRVAPI6qmBO1Ymkf9JzLyBNP2qoiHcO4eCc4gFvdZhEs2-dq-gl-Vv-vNrZAtGlgoBuc3bjvlZNcVmndSOhtbOZiZKtj6HuqNlpv4/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.06.40.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677172039439898770" border="0" /></a><br />La firme aurait donc reçu une lettre anonyme au mois d’août 2010 l’alertant des agissements douteux de certain(s) cadre(s). On ne connaît pas les détails de ce que révèle cette lettre, mais elle devait être assez crédible pour que Renault charge une compagnie de sécurité privé d’enquêter. Jusque là rien d’inhabituel. Dans ces cas-la, on essaie de vérifier l’accusation, et si elle est confirmée, de réunir des preuves, et si possible de piéger les espions pour les prendre « la main dans le sac ». Cela permet de confronter les accusés, leur faire reconnaître leur culpabilité, et de leur demander de démissionner dans la plus grande discrétion. Affaire terminée.<br /><br />Or après plus de 4 mois d’enquête, Renault décide d’annoncer la suspension de 3 cadres, sans donner de noms, mais en laissant entendre qu’il s’agissait d’un cas d’espionnage industriel et que la firme craignait que son leadership dans le développement de la voiture électrique soit compromis.<br /><br />Ces révélations alarmistes allaient évidemment faire la une des médias, et le peu de détails donnés par Renault attisait la soif des journalistes. Pourquoi Renault avait-t-il décidé de rendre l’affaire publique ? Qu’avait à gagner la firme en rendant l’affaire publique ? Pourquoi avait elle donné si peu de détails, alors qu’en cas de crise devenue publique tous les spécialistes de la com’ s’accordent à penser qu’il faut alors une transparence totale. Pourquoi Renault n’a-t-il pas invité les journalistes à une conférence de presse pour répondre à toutes leurs questions et créer un capital de sympathie auprès des médias et du public ? Optimiste, on se disait que Renault avait choisi une stratégie très étonnante, mais que le constructeur devait savoir ce qu’il faisait, puisqu’il avait eu plus de 4 mois pour développer sa stratégie. Cela devait donc être une stratégie béton.<br /><br />Le 6 janvier, le gouvernement s’en mêle, et le ministre de l’industrie confirme la gravité du cas d’espionnage, en parlant de guerre économique. Renault n’avait-il pas averti le gouvernement avant de faire son annonce publique ? N’avait-il pas demandé au gouvernement de ne pas jeter de l’huile sur le feu ? Renault avait-il réellement une stratégie sur cette affaire ?<br /><br />Le 7 janvier, on apprend, par les journaux, l’identité des 3 cadres, qui semblent tomber des nues. Apparemment, Renault n’avait jamais confronté les 3 cadres, qui ne savent même pas ce qu’on leur reproche. La stratégie brillante de Renault transforme immédiatement les 3 cadres en victime auprès d’une bonne partie de l’opinion publique. On parle également d’une piste chinoise, que la Chine dément évidemment, outrée de l’accusation publique. Encore une fois, brillante stratégie de Renault qui essaie désespérément de se développer en Chine après y avoir déjà connu des problèmes politiques, il y a quelques années.<br /><br />Finalement le 8 janvier Renault et le gouvernement font marche arrière. Patrick Pelata annonce qu’en fait aucun des secrets technologiques liés à la voiture n’avait été compromis, seulement des informations liées aux coûts et au modèle économique. On croit rêver… Le gouvernement lui aussi recule sur l’implication de la Chine, et ne parle plus que d’un « pays étranger »… Toute illusion sur l’existence d’une stratégie sur cette affaire disparaît. Renault ne communique plus qu’en « réactif », pour commenter les dernières infos parues dans les médias.<br /><br />Le 11 janvier, Renault indique qu’il va officiellement déposer plainte le lendemain. Le 12 janvier, la firme annonce qu’en fait la plainte allait être déposée le 13… Cela devient de plus en plus du niveau « guignol »!<br /><br />Le 13 donc, Renault dépose « plainte contre X ». Bref on va assister pendant des mois à un déballage de linge sale chez Renault, en direct des tribunaux, ce d’autant plus que les 3 cadres vont sans doute porter plainte contre Renault à leur tour.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-27846606890815812212011-01-15T12:04:00.000-08:002011-11-20T12:05:58.038-08:00Lagardère : des cessions ne font pas une stratégieCéder des actifs, réduire les coûts en supprimant des emplois ne font pas une stratégie. Pourtant, depuis plusieurs années, le groupe Lagardère a le plus grand mal à donner consistance à une stratégie digne de ce nom et se contente des à-côtés. Pour quel résultat ? Sur 5 ans, l’action du groupe a perdu 48% de sa valeur.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_dC-gKBD2qCF8T56QOIxEA0pgwPaVmCQjC6AkuqPW6rZA8Ikf9bcCPTDsenp7kKcqkXNbOywqPB3Q5BVVTHTBezMTUyupamhx1jy7408mwT-jC72rtNppEmug9Zu64Qm0wu6UdDfG-YI/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.05.12.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 259px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_dC-gKBD2qCF8T56QOIxEA0pgwPaVmCQjC6AkuqPW6rZA8Ikf9bcCPTDsenp7kKcqkXNbOywqPB3Q5BVVTHTBezMTUyupamhx1jy7408mwT-jC72rtNppEmug9Zu64Qm0wu6UdDfG-YI/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+21.05.12.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677171657498647874" border="0" /></a><br /><br />Entre 2004 et 2009, le chiffre d’affaires et le résultat opérationnel des activités média sont passés de 7,5 à 7,9 milliards d’euros et de 470 à 463 millions d’euros respectivement. La marge opérationnelle du pôle média a reculé de 6,3% à 5,9%. Certes, les effets de la crise se sont fait ressentir. Mais même en 2010, année de reprise des marchés publicitaires dans le monde, les résultats du groupe devraient encore reculer de manière significative (-15% environ au niveau du résultat opérationnel).<br /><br />Sur la période 2010-2012, le marché table sur une croissance du résultat par action de 6,2% par an. Même en tenant compte d’un rendement du dividende plutôt conséquent (autour de 4%), le titre, qui capitalise 11,5X le résultat attendu pour 2012, semble correctement valorisé, en l’absence de stratégie plus cohérente et convaincante.<br /><br />Des projets existent bien de-ci, delà (comme développer les activités radiophoniques à l’international) mais l’investisseur qui cherche à saisir quel est le modèle d’affaires du groupe a plutôt du mal à comprendre où Arnaud Lagardère compte l’emmener.<br /><br />Pour l’heure, ce sont les cessions d’actifs qui occupent le devant de la scène. Fin 2010, le groupe a officialisé la cession de son activité de presse étrangère à l’américain Hearst (pour manque de taille critique et refus du groupe d’investir dans cette activité).<br /><br />Cette semaine, la presse évoquait le projet de cotation, courant avril, des 20% détenus dans Canal+ France. Comme le rappelle Les Echos, Arnaud Lagardère avait commis une petite erreur en ne demandant pas de prix plancher pour ses 20% en cas de cession – erreur que n’ont commis ni M6, ni TF1, qui détenait respectivement 9,9% et 5,1%, et ont retiré de leur vente 748 et 384 millions d’euros chacun.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Objectif 1,5 milliard d’euros</span><br /><br />En allant en Bourse, Lagardère espère obtenir une valorisation proche de 1,5 milliard d’euros, prix bien supérieur à ce qu’il peut espérer d’une transaction avec Vivendi (actionnaire des 80% de Canal+ France), qui l’a gentiment éconduit au vu du prix demandé (1,35 milliard selon Les Echos). Les analystes financiers sont eux beaucoup plus prudents, puisqu’ils évoquent une valeur autour de 1 milliard d’euros.<br /><br />Vouloir coter un actif en ne plaçant que 20% du capital dans un environnement de marché pour le moins volatil risque d’être un pari ardu. Si tout cela se passe comme prévu, ce sont pas moins de 2 milliards d’euros dont disposerait le groupe. En supposant que ce chiffre ait une quelconque crédibilité, à quoi serviront ces fonds ? A réaliser des acquisitions notamment.<br /><br />Pourtant, en dix ans d’activisme capitalistique, les changements de périmètre incessants n’ont pas propulsé Lagardère en géant mondial des médias (4,7 milliards de cessions pour 7 milliards d’acquisitions selon Les Echos). Les relais de croissance envisagés aujourd’hui (Internet, le sport) arrivent peut-être trop tard. L’explosion des droits TV du foot par exemple a certainement atteint un pic, à voir la situation financière des « grands » clubs de foot ; pour les autres sports, difficile d’imaginer des évolutions aussi fulgurante.<br /><br />Lagardère est en fait mal positionné dans la chaîne de valeur des médias. Il dépend en grande partie de la publicité, qui s’investit sur d’autres formats, plus mobiles et plus rentables (en termes de ciblage de l’audience). Disposer de supports à forte audience ne suffit plus. Il faut une palette la plus étoffée possible, notamment sur les nouveaux médias. Or le groupe a mal négocié le virage Internet et a complètement loupé celui de la télévision, qui reste un média de masse incontournable pour les annonceurs. Etait-ce un signe ? L’an dernier, c’est Publicis (qui achète les espaces médias au profit de ses clients), qui a remplacé Lagardère au sein du CAC 40.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-23316351954465562912010-12-10T11:52:00.000-08:002011-11-20T11:53:07.031-08:00La convergence entre média sociaux et média locaux : le cas Starbucks<div style="width: 425px;" id="__ss_5215006"> <strong style="display: block; margin: 12px 0pt 4px;"><a href="http://www.slideshare.net/Modedemploi/la-convergence-entre-mdia-sociaux-et-mdia-locaux-le-cas-starbucks" title="La convergence entre média sociaux et média locaux : le cas Starbucks" target="_blank">La convergence entre média sociaux et média locaux : le cas Starbucks</a></strong> <iframe src="http://www.slideshare.net/slideshow/embed_code/5215006" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0" height="355" scrolling="no" width="425"></iframe> <div style="padding: 5px 0pt 12px;"> View more <a href="http://www.slideshare.net/" target="_blank">presentations</a> from <a href="http://www.slideshare.net/Modedemploi" target="_blank">Agence Modedemploi</a> </div> </div>Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-4557159662148966812010-11-20T11:48:00.000-08:002011-11-20T11:49:03.248-08:00TV connectée : vraie convergence entre télé et Web ou nouveau fantasme ?<script type="text/javascript" src="http://www.zdnet.fr/js/xt_rm_ext.js"></script><embed id="mymovie" flashvars="xmlConfiguration=http://www.zdnet.fr/videos/templates/video-config.htm?params=39756035-0-FFFFFF-1&xspf=http://www.zdnet.fr/videos/templates/video-playlist.htm?id=39756035|1" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="sameDomain" quality="high" src="http://www.zdnet.fr/ressources/swf/video-player-2009.swf" type="application/x-shockwave-flash" height="457" width="568"></embed><br /><a href="http://www.zdnet.fr/actualites/tv-connectee-vraie-convergence-entre-tele-et-web-ou-nouveau-fantasme-39756035.htm">TV connectée : vraie convergence entre télé et Web ou nouveau fantasme ?</a>Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-62790002014888878042010-11-18T11:51:00.000-08:002011-11-20T11:52:04.960-08:004èmes Assises de la convergence des médias – 13 Décembre 2010<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOILhuKAzPOY01ImHvVetOvN2bAVEgeipYZmGvI23du5SbFFkLJIuote_c-sBSoY7ASTWJjgdXM5haAqAiCIf77hPyxOtnHMybmkVfpZ_DYYMmD6WLx8SxN5oHoZ_6HOxRFDDvDE_eUDg/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.51.02.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 142px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOILhuKAzPOY01ImHvVetOvN2bAVEgeipYZmGvI23du5SbFFkLJIuote_c-sBSoY7ASTWJjgdXM5haAqAiCIf77hPyxOtnHMybmkVfpZ_DYYMmD6WLx8SxN5oHoZ_6HOxRFDDvDE_eUDg/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.51.02.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677168069260773730" border="0" /></a><br />Les Assises de la Convergence des Médias, que nous organisons pour la quatrième fois en partenariat avec l'Idate, sont devenues le rendez-vous incontournable de ceux qui participent à la vie et au développement de l'internet et des médias dans notre pays. L'édition 2010 des Assises sera consacrée à l'avenir des médias et des services de télécommunications dans un monde désormais dominé par les grands acteurs de l'internet et les nouvelles pratiques de consommationInèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-67800962496487631352010-10-22T11:50:00.000-07:002011-11-20T11:50:50.477-08:00IP Convergence : Les PME en retard sur la ToIPDepuis des années les différents prestataires font assaut de séduction auprès des PME, mais celles-ci restent sous équipées. Les décisions pourraient s'accélérer, les PME prenant conscience de leur retard par rapport aux grands comptes et de leur faible avance sur les TPE, côté télécoms, la mobilité précipite le lancement d'offres triple play.<br /><br />Paradoxe, 26% des TPE française (moins de 10 salariés) sont passées à la ToIP (avec des solutions diverses : box, Pbx, Ipbx, centrex) alors que 29% des PME (10 à 499 salariés) l'ont fait. Les deux chiffres sont proches, traduisant une bonne adhésion des TPE à la ToIP, mais un retard certain des PME. Les grands comptes étant, avec des services internes dédiés aux sujets télécoms encore mieux équipés. Ces chiffres sont dus au cabinet Scholé Marketing qui publie depuis cinq ans un Observatoire de la ToIP.<br /><br />Les PME posent donc un vrai problème aux acteurs des télécoms et des réseaux. Le potentiel est pourtant là. 80% des 200 000 PME françaises et 60% des TPE ont un Pbx (commutateur telecom), ce qui laisse une forte marge de progression. Toujours selon Scholé Marketing, près du tiers des Pbx en France sont obsolètes. En fait, derrière ces chiffres engageants, se profile une vraie difficulté pour les prestataires à s'adresser aux PME et à tisser des relations avec leurs réseaux de distribution.<br /><br />Le marché français souffre également de plusieurs particularités. D'abord, l'extrême morcellement des clients avec près de 3 millions de TPE en France selon l'Insee. Et surtout, le « phénomène des box ». Si les TPE sont équipées en ToIP, c'est parce qu'elles ont adopté une box grand public. « Peut être faudrait-il mettre au point des box pro plus sophistiquées» lance Nicolas Amestoy, le directeur de Scholé Marketing.<br /><br />Installateurs et intégrateurs sont en première ligne<br /><br />« Certes, remarque malicieusement Jean-Michel Texier, gérant du Groupement Convergence, la box a habitué le client au forfait à son domicile, mais une fois dans son entreprise il se retrouve dans un univers totalement différent et la ToIP entraîne des problèmes de qualité ». Le message est clair : installateurs et intégrateurs sont en première ligne. Dans l'informatique, un client peut attendre une heure ou deux pour être dépanné, dans les télécoms c'est dans la minute. « Une interruption de communication » est inacceptable souligne Jean-Michel Texier qui relève les problèmes de qualité de la ToIP et donc le caractère indispensable des installateurs et intégrateurs comme lui. Des problèmes de qualité qui ont pu freiner l'adoption de la ToIP dans les PME.<br /><br />Côté télécoms et opérateurs, les évènements s'accélèrent. Historiquement, les opérateurs ont proposé aux entreprises des solutions voix, plus récemment (quelques années) de l'accès internet, depuis quelques mois, ils s'engagent sur la mobilité. Le mouvement se précipite, avec des offres packagées, des interlocuteurs uniques, et une bataille féroce, des trois grands entre eux et avec les opérateurs alternatifs. Parmi ces derniers, plusieurs sont devenus MVNO afin de pouvoir proposer de la mobilité : Acropolis Telecom, Futur Télécom, Global Concept, Nerim, Keyyo il y a un mois seulement. Ils vont pouvoir ainsi résister aux trois grands opérateurs qui déboulent avec des offres « triple play » entreprises : fixe, internet, mobile. « On pourrait même parler de quadruple play, explique Silvère Baudoin, directeur général adjoint de Keyyo, si l'on ajoute les services analogiques : fax, contrôle des alarmes etc...».<br /><br />Cette mobilité pourrait servir de facteur déclencheur à une reprise de l'investissement dans les PME. D'autres facteurs sont cités. Le vieillissement des PBX pour Scholé Marketing, le besoin de monter en débit chez Acropolis Télécom, celui de réduire sa facture et de mieux appréhender sa dépense télécom du côté de Keyyo. « Il faut aussi innover, chez Keyyo nous vendons du centrex en ligne, le client installe lui-même les téléphones pré configurés qu'il installe sur son Lan, explique Céline Lazard, la directrice commerciale de l'opérateur ». Mathieu Dulac responsable du marché PME chez Alcatel-Lucent insiste, pour sa part, sur le besoin des entreprises de se réformer et de repenser leur organisation, par exemple avec du travail collaboratif. Plus prosaïquement, d'autres interlocuteurs citent les réorganisations ou les déménagements d'entreprises.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-32136482201282721622010-07-29T11:56:00.000-07:002011-11-20T11:57:17.023-08:00Interview de Vincent Berthelot, conseiller en stratégie médias sociaux<object height="360" width="640"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/XPIygyl-4DA&hl=fr_FR&feature=player_embedded&version=3"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/XPIygyl-4DA&hl=fr_FR&feature=player_embedded&version=3" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" height="360" width="640"></embed></object>Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-44546251339153770922010-03-27T11:49:00.000-07:002011-11-20T11:49:58.161-08:00Du quadruple au multiple play : la convergence des équipementsLa convergence numérique est aujourd'hui une réalité grâce au protocole IP et aux technologies sans fils WIFI et WiMax :<br /><br /> * convergence fixe mobile avec le quadruple play ;<br /> * et précédemment, convergence Internet télévision téléphonie avec le triple play.<br /><br /><br /><br />Mais ce n'est qu'un début !<br /><br />Avec un mobile connecté à Internet et une application spécifique, il est également possible de :<br /><br /> * déclencher une alarme ou une caméra de surveillance à distance, si un problème ou un intrus est détecté dans votre logement et appeler automatiquement les secours ;<br /> * mettre en route son électroménager (machine à laver par exemple) ou régler le chauffage de son logement.<br /><br /><br /><br />Et d'ici quelques années (quelques mois au Japon), nous devrions pouvoir :<br /><br /> * vérifier le contenu de son frigidaire depuis son mobile dans le supermarché ;<br /> * profiter de la télévision dans toutes les situations de mobilité, y compris dans les transports aériens.<br /><br />Dernière modification le mardi 23 mars 2010 à 18:46:50 par CommentCaMarche<br />PartagerInèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-74008690337401316742010-02-04T11:55:00.000-08:002011-11-20T11:56:24.637-08:00Comment choisir son prestataire médias sociaux ?Si vous avez le projet de vous engager sur les médias sociaux, voici un exemple de cahier des charges à personnaliser pour choisir l’agence qui pourra vous accompagner. Il est recommandé de lancer un appel d’offres en sollicitant plusieurs agences, que vous pouvez identifier en vous appuyant par exemple sur ma sélection d’agences 2.0.<br /><br />Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’attire votre attention sur un point capital. Dans une étude de Waggener Edstrom Worldwide (repérée chez DocNews), j’ai lu avec inquiétude que « plus de la moitié des directeurs de la communication se prononcent en faveur de l’externalisation des fonctions relatives aux nouveaux médias…» S’il est souvent indispensable de se faire accompagner par une agence sur un terrain en perpétuelle ébullition, il est tout aussi important que l’entreprise s’implique à travers ses collaborateurs. Lire à ce sujet mon billet sur la marque 2.0.<br /><br />stratégie médias sociaux<br />Exemple de cahier des charges pour sélectionner une agence dans l’accompagnement d’une stratégie 2.0<br />Contexte général<br /><br /> 1. L’entreprise XXX<br /> Historique<br /> Stratégie et objectifs<br /> Pourquoi l’entreprise XXX veut s’engager sur les médias sociaux<br /> 2. Le projet<br /> Objectifs<br /> Budget<br /> Type de relation souhaitée : accompagnement court ou long terme<br /> 3. Publics et parties prenantes<br /> Typologie des publics cibles<br /> Besoins en information de chaque catégorie de public<br /> 4. Contact<br /> Contact principal pour toute question concernant le cahier des charges<br /><br />Modalités de l’appel d’offres<br /><br /> 1. Date d’envoi du cahier des charges<br /> 2. Date limite pour poser les questions (préciser le média privilégié : email, téléphone)<br /> 3. Date limite d’envoi des réponses<br /> 4. Sur la base des réponses, l’entreprise établira une short list de prestataires potentiels, qui seront invités à défendre leur projet. Date de la fin des présentations<br /> 5. Date de l’attribution du contrat au prestataire sélectionné<br /> 6. Date de lancement du projet<br /><br />Questions concernant les prestataires<br />L’entreprise<br /><br /> 1. Nom de l’entreprise<br /> 2. Nom de la société-mère<br /> 3. Structure actionnariale<br /> 4. Date de création de l’entreprise<br /> 5. Coordonnées (téléphone, fax, URLs)<br /> 6. Contact principal (nom, titre, téléphone direct et portable, adresse email)<br /> 7. Nombre de collaborateurs<br /> 8. Nombre de collaborateurs dédiés aux médias sociaux<br /> 9. Principaux clients de l’activité « médias sociaux»<br /> 10. Clients actuels de l’activité « médias sociaux»<br /> 11. Pourcentage du chiffres d’affaires de l’activité « médias sociaux»<br /> 12. Lister 3 références pour l’activité « médias sociaux» : nom de l’entreprise, nom du contact principal de l’entreprise et coordonnées, description de la prestation<br /> 13. Liste des conflits potentiels avec les autres clients<br /> 14. CV des principaux collaborateurs pressentis pour travailler sur le projet et liens vers leurs profils sur les médias sociaux (Linkedin, Viadeo, Twitter, Facebook…)<br /> 15. Liste des partenaires technologiques (avec URLs de leur site Internet)<br /> 16. Liste des intervenants extérieurs ou sous-traitants<br /><br />Généralités<br /><br /> 1. Lister tous les services « médias sociaux» fournis<br /> 2. Lister les outils, produits ou services propriétaires relatifs aux médias sociaux<br /> 3. Lister tout exemple de mix social-payant<br /> 4. Lister et fournir des liens vers les principaux médias sociaux utilisés par l’entreprise et ses collaborateurs : blog(s), compte(s) Twitter, page(s) Facebook…<br /><br />Stratégie<br /><br /> 1. Décrire votre stratégie d’entreprise sur les médias sociaux<br /> 2. Quelles parties prenantes intégrez-vous naturellement dans une stratégie d’engagement ?<br /> 3. Décrire les livrables d’une stratégie d’engagement<br /> 4. Quelle est votre approche de la gestion des risques liés aux médias sociaux ?<br /> 5. Comment intégrez vous l’existant sites, mini-sites, applications, newsletters dans votre stratégie « médias sociaux» ?<br /> 6. Comment assurez-vous la conformité aux exigences juridiques de vos clients ?<br /> 7. Décrire votre approche transversale (intégrant les départements marketing, communication, commercial, après-vente). Donner un exemple concret.<br /> 8. Quelle est votre approche pour engager une marque traditionnelle dans un vrai dialogue ?<br /> 9. Fournir un exemple de stratégie qui a débouché sur une action sur les médias sociaux et les résultats atteints.<br /><br />Gestion de la réputation et surveillance des médias sociaux<br /><br /> 1. Comment surveillez vous l’e-réputation (outils, méthodologie…) ?<br /> 2. Quel est votre opinion sur l’automatisation de l’analyse des sentiments ?<br /> 3. Quelle technologies utilisez-vous pour vous aider dans votre surveillance des médias sociaux ?<br /> 4. Combien de temps en moyenne entre un problème potentiel et l’alerte du client ?<br /> 5. Quel volume de citations d’une marque sur les réseaux sociaux avez-vous géré dans le passé (par ex, 2500 / semaine) ?<br /> 6. Quel est votre politique qualité pour assurer que les quantités de données générées par la surveillance de l’e-réputation seront traitées efficacement et qu’elles seront représentatives des conversations en ligne ?<br /> 7. Détailler votre méthodologie pour gérer les crises en ligne ?<br /> 8. Quels sont les services fournis pour la gestion de crise en ligne ?<br /> 9. Décrivez la structure et l’équipe de crise (avec CV des collaborateurs impliqués)<br /> 10. Comment estimez-vous quelles situations exigent une réponse immédiate ?<br /> 11. Décrivez votre approche pour repérer les commentaires et y répondre.<br /> 12. Détailler une étude de cas concernant une gestion de crise ou d’e-réputation, ainsi que les résultats et les leçons tirées.<br /> 13. Fournir un exemple du format de rapport de surveillance et/ou un lien vers un tableau de bord type<br /><br />Statistiques et mesure<br /><br /> 1. Quelle méthodologie utilisez-vous pour évaluer le succès de vos stratégies clients sur les médias sociaux ? Fournir des exemples précis.<br /> 2. Avez-vous développer des outils de mesure propriétaires ? Les avez-vous utilisés pour des clients ?<br /> 3. Quelle est votre approche du retour sur investissement (R.O.I.) sur les médias sociaux ?<br /> 4. Avez-vous la possibilité de mesurer le coût par lead de vos programmes sur les médias sociaux ? Donner un exemple.<br /> 5. Quelles plateformes sociales ne pouvez-vous pas mesurer précisément ?<br /> 6. Fournir un exemple de rapport de mesure.<br /> 7. Quel pourcentage du budget recommandez-vous d’accorder à la mesure et aux statistiques ?<br /><br />Formation<br /><br /> 1. Fournissez-vous à vos clients un programme de formation aux médias sociaux ?<br /> 2. Quel est le format de ces formations (présentations, ateliers, conférences en ligne) ?<br /> 3. Quels sont les processus mis en place pour vous assurer que vos collaborateurs sont à la pointe des innovations et des bonnes pratiques sur les médias sociaux ?<br /> 4. Comment mesurez-vous l’efficacité de vos formations ?<br /> 5. Fournir des témoignages ou des retours d’évaluation des participants aux formations.<br /><br />Les médias sociaux<br /><br /> 1. Quelles sont vos expertises en termes de création, de design et d’animation de communautés ?<br /> 2. Décrire votre expérience (exemples à l’appui) sur ces plateformes et usages :<br /><br /> * YouTube, DailyMotion et autres sites de partage vidéo<br /> * Blogs<br /> * Systèmes de gestion de contenu (CMS) et Gestion de la relation client (CRM)<br /> * Newsletters et campagnes d’emailing<br /> * Pages et groupes Facebook<br /> * Applications Facebook<br /> * Autres réseaux et outils sociaux<br /> * Développement d’applications mobiles<br /> * Twitter et autres formes de microblogging<br /> * Sites de partage d’actualités (digg-likes comme Wikio, Fuzz, Scoopeo..)<br /> * Mondes virtuels<br /> * Réalité augmentée<br /> * Partage de photos (ex. Flickr)<br /> * Autres sites de partage de contenus (ex. Scribd, Slideshare, BlogMarks, etc.)<br /> * Wikis<br /> * Forums<br /> * Rencontres dans le monde réel, y compris celles organisées via les médias sociaux (ex. Tweetups)<br /> * Podcasting<br /> * Autres :<br /><br />Relations avec les influenceurs et les communautés<br /><br /> 1. Quelle est votre méthode pour identifier les influenceurs sur les différents médias sociaux ?<br /> 2. Comment définissez-vous « l’influence» ?<br /> 3. Quelle est votre approche pour prendre contact avec les influenceurs identifés ?<br /> 4. Quelle est votre approche et quels sont vos outils pour gérer la relation avec les influenceurs ?<br /> 5. Comment avez-vous intégré les influenceurs dans des campagnes traditionnelles de communication et/ou de marketing ?<br /> 6. Quelle est votre approche pour initier ou prendre part aux conversations des parties prenantes ?<br /> 7. Comment assurez-vous authenticité et transparence quand vous conduisez une opération pour le compte d’un client ?<br /> 8. Fournir une étude de cas concernant un projet de création/gestion de communauté<br /><br />Gestion de projet<br /><br /> 1. Comment l’équipe projet est-elle structurée ?<br /> 2. Si l’équipe projet est distincte de l’équipe administrative, décrire comment les 2 équipes travaillent ensemble<br /> 3. Quel pourcentage de collaborateurs seniors est affecté à vos projets ? Quel est leur rôle ?<br /> 4. Quel est votre grille de coût/homme par jour (par fonction)<br /> 5. Quels rapports seront envoyés à l’entreprise XXX pour suivre l’avancée du projet ?<br /> 6. Quelle est votre méthodologie de projet ?<br /> 7. Comment gérez-vous les risques liés au projet ?<br /> 8. Proposez-vous un extranet pour la gestion de vos projets clients ?<br /><br />Ce modèle de cahier des charges reprend très largement et librement le Social Media Request for Proposal (SMRFP) template du Social Media Group. Ils en autorisent l’adaptation sans même citer la source mais c’est la moindre des choses, non ?Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-52051640685048709812010-01-23T11:53:00.000-08:002011-11-20T11:55:23.632-08:00Quelle stratégie Médias Sociaux pour les entreprises B2B ?Les médias sociaux peuvent être très utiles pour les entreprises en B2B. C’est peut être moins évident que pour les entreprises B2C, mais les chiffres le prouvent : les professionnels du B2B sont l’un des groupes les plus importants à participer sur les médias sociaux. Chaque jour, des millions de professionnels recherchent des informations sur Internet, et vous devez y être présent ! Etre transparent sur votre société et votre activité est très important, les gens veulent savoir qui vous êtes, ils doivent vous faire confiance avant de travailler avec vous.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioCU1DOoKZHEIZRMh4QkZb6nTkGLoeFgJMdBuH74iyAniEQRRZgpaOuNVh4CZ4EXBx85AMeAC0DMdzzKNp4rXzi68HHxNHhAmm_lC6Gs03WSCobV-Q5BcJuvMMGHUGwE13zdPYtFix58s/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.54.48.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 237px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioCU1DOoKZHEIZRMh4QkZb6nTkGLoeFgJMdBuH74iyAniEQRRZgpaOuNVh4CZ4EXBx85AMeAC0DMdzzKNp4rXzi68HHxNHhAmm_lC6Gs03WSCobV-Q5BcJuvMMGHUGwE13zdPYtFix58s/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.54.48.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677168988914503218" border="0" /></a><br /><br />Si vous avez besoin d’une preuve, regardez l’outil statistiques de votre site web : pour la plupart des sites web business, la page « A propos » est la 2ème page la plus visitée du site. Alors, par ou commencer ?<br />1. Compléter votre site Internet<br /><br />Pour commencer, les gens doivent savoir exactement qui vous êtes. Ajoutez les noms, postes, photos et liens vers le profil Linkedin ou Viadeo de tous les salariés<br />2. Ouvrir un blog sur votre industrie<br /><br />Ecrire sur votre industrie est certainement le meilleur moyen d’augmenter votre statut d’expert et votre notoriété. Et cela peut en plus vous aider à être dans les premières positions des moteurs de recherche : les blogs sont très bons pour le référencement. Personnellement, j’utilise la plateforme de blog WordPress car c’est tout simplement la meilleure (logiciel open source qui dispose d’une très grande communauté)<br />3. Définir votre stratégie sur les communautés<br /><br />N’essayez pas d’être présent sur tous les réseaux sociaux ! Prenez le temps d’étudier ce qu’il se passe sur internet dans votre industrie, et réfléchissez sur ce que vos clients, prospects et partenaires ont besoin. Ce n’est vraiment pas une bonne idée d’être sur les médias sociaux parce que c’est la mode… Vous devez penser à ce que vous voulez accomplir : augmenter les ventes, améliorer le service client, augmenter la fidélité client, améliorer vos connaissances du marché, réduire les couts… ?<br /><br />Cherchez les différentes communautés, forums, blogs, sites internet, qui parlent de votre industrie, et essayez de voir ou les discussions sont. Si vous trouvez des concurrents, partenaires ou prospects sur Facebook, Twitter, LinkedIn, etc… check si ils ont beaucoup de contacts et une activité importante. C’est le meilleur moyen de décider si ces réseaux ont du potentiel. Si vous ne trouvez pas d’activité, ne perdez pas votre temps ! Facebook, Twitter et les réseaux les plus populaires ne sont pas forcément le meilleur endroit à investir pour votre industrie. Il peut être plus intéressant de chercher une communauté plus petite, moins connue, mais vraiment spécialisé sur votre activité.<br /><br />Que faire ensuite ? Créer du contenu intéressant, donner le meilleur de vous même, et ne pas hésiter à recommander d’autres partenaires, voir même parler de l’actualité de vos concurrents si c’est intéressant. Les médias sociaux sont là pour partager, ne l’oubliez pas !Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-45800614924525933492009-12-18T11:40:00.000-08:002011-11-20T11:42:41.333-08:00« Cross selling » chez les opérateurs télécoms: la convergence change la donne<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj7SZ8qlSIbwc8oxSuFkHXp7WukRuZ7Gnfdk2NVtJyPm4QgyVlhPclVKRwxYrHUUM9J_8-DSa9Gim38C9lX_VPRqqknBipdgzc_uVp_9NiXKh3TBbOkZTtoQmcbB7dBYUA9EAIobB1ohg/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.42.13.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 279px; height: 301px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhj7SZ8qlSIbwc8oxSuFkHXp7WukRuZ7Gnfdk2NVtJyPm4QgyVlhPclVKRwxYrHUUM9J_8-DSa9Gim38C9lX_VPRqqknBipdgzc_uVp_9NiXKh3TBbOkZTtoQmcbB7dBYUA9EAIobB1ohg/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.42.13.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677165738238326674" border="0" /></a><br />L'Autorité de la Concurrence aime gâcher le Noël des opérateurs télécoms. L'année dernière, c'est France Télécom qui était la victime des foudres de l'autorité dirigée par Bruno Lasserre, avec les mesures d'urgence imposées pour mettre fin à la commercialisation exclusive de l'iPhone d'Apple. Un an plus tard, l'Autorité s'autosaisit d'un dossier chaud mais cette fois-ci c'est pour le plus grand plaisir de France Télécom.<br /><br />L'Autorité de la Concurrence a annoncé le 15 décembre qu'elle va regarder le dossier du « cross selling » et de ses effets sur les marchés des télécommunications. En fait, c'est Bouygues Telecom et son forfait quadruple-play (téléphonie fixe, internet, TV et mobile) qui sont placés sous examen. En soi, l'offre du troisième opérateur mobile n'est pas un scandale. Elle lui permet d'entrer sur le marché du haut débit fixe, en se démarquant commercialement des offres triple-play classiques de ses concurrents.<br /><br />Mais cette offre pose un problème concurrentiel que France Télécom n'a pas manqué de soulever. En effet, depuis l'ouverture du secteur à la concurrence en 1998, l'opérateur historique a interdiction non seulement d'adresser une facture unique à ses clients abonnés à ses différents services, mais il ne peut pas non plus croiser ses bases d'abonnés dans le mobile et dans le fixe pour des opérations commerciales.<br /><br />Cette interdiction faite à France Telecom est facile à comprendre. En tant qu'opérateur reconnu comme dominant - au terme des analyses de marché conduites par l'Arcep - sur le fixe, l'Internet à haut débit et le mobile, France Télécom pourrait facilement restreindre le champ de la concurrence si ses différentes divisions avaient accès aux bases d'abonnés des autres. Les opérateurs alternatifs ont d'ailleurs toujours été très vigilants et ont réagi très rapidement dès que France Télécom essayait de contourner ces règles.<br /><br />Mais la régulation sur chaque marché mise en place par le gendarme des télécoms a de plus en plus de mal à tenir la route quand les différents marchés sont convergents. Ce qui est aujourd'hui le cas du haut débit et du mobile avec l'offre quadruple-play de Bouygues Telecom. Depuis le lancement du forfait Idéo par ce dernier, France Télécom réclame donc le droit de faire la même chose, et donc une modification de la régulation sectorielle.<br /><br />France Telecom avance un argument de poids : l'offre de Bouygues Telecoms a modifié la donne sur le marché du haut débit. Selon l'Autorité de la concurrence, la part de marché de l'opérateur mobile dans la croissance du marché ressort ainsi à 17 %. En face, tout le monde a perdu du terrain et, surtout, France Télécom qui a vu sa part de marché tomber à 30 %, alors que son parc d'abonnés haut débit représente 49 % de l'ensemble du marché.<br /><br />L'Autorité de la Concurrence prend donc les devants pour déterminer le cadre légal de telles offres. Car, France Télécom n'est pas le seul acteur à considérer le quadruple-play comme une arme mortelle. C'est aussi le cas d'Iliad. Ne disposant pas (à ce jour) de licence de téléphonie mobile, la maison mère de Free ne peut pas s'aligner sur l'offre de Bouygues Telecom.<br /><br />Si Iliad devrait obtenir, en fin de semaine, la quatrième licence, l'ouverture de son réseau ne pourra pas intervenir avant dix-huit mois. Le quadruple-play introduit donc une rupture dans le jeu de la concurrence, surtout si SFR s'aligne sur cette offre, l'opérateur ayant déjà reconnu être prêt à casser le prix de son forfait triple-play pour conserver ses clients désireux de rejoindre Bouygues Telecom.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-20974679204384129172009-12-15T11:37:00.000-08:002011-11-20T11:40:15.963-08:00«Les agences médias ont été soumises à rude épreuve»Le directeur général de Havas Media France, Dominique Delport, est l'invité de ce Buzz Média Orange-Le Figaro spécial Cristal Festival (ex-Festival de la Publicité), à Crans Montana (Suisse).<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicDPaN7iMV-2KU-TswpK_lg8R3mzvwvK9qgRXcF-ZGttCuW3Id_qEK50JPnISQbkbv5PiSketzkS9pnCLtbJNrKy4EDcEa7mHxNAL4hcY9tPWRACKiXBSVFzGpaGX0lh2Ygr7N3lLqlTY/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.39.26.png"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 278px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicDPaN7iMV-2KU-TswpK_lg8R3mzvwvK9qgRXcF-ZGttCuW3Id_qEK50JPnISQbkbv5PiSketzkS9pnCLtbJNrKy4EDcEa7mHxNAL4hcY9tPWRACKiXBSVFzGpaGX0lh2Ygr7N3lLqlTY/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.39.26.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677165026383762946" border="0" /></a><br />Interrogé sur la chute de plus de 10% du marché publicitaire mondial prévue cette année - un recul encore plus fort qu'attendu -, Dominique Delport concède que «l'année a été épuisante et passionnante. Là où nous avons d'habitude cinq ou six compétitions et remises de budgets en jeu, nous en avons eu cinquante à soixante cette année. Les équipes ont été soumises à rude épreuve dans toutes les agences médias». Cette crise sans précédent pour l'industrie de la communication s'est ressentie dans les travaux présentés au Cristal Festival qui se déroule actuellement à Crans Montana (Suisse). «Dans certains secteurs comme l'automobile, la banque et l'assurance, qui d'habitude sont beaucoup plus riches, la préoccupation des agences et des annonceurs n'était pas de préparer des cas de campagnes pour cette 9e édition du festival», confirme Dominique Delport, juré cette année au Media Cristal. Cette catégorie de la compétition distingue l'innovation d'une stratégie médias d'une marque, son adéquation avec le contenu du message et avec sa cible, mais aussi son efficacité. «Pour autant, le niveau des cas présentés était de bon et, surtout, nous avons décerné de belles récompenses avec, à chaque fois, la participation, le communautaire et l'interactivité comme socle des campagnes. C'est le cas du Grand prix attribué à T Mobile Slovaquie, avec un excellent parti stratégique, une bonne exécution plurimédia et des résultats sur les ventes et le business», poursuit Dominique Delport.<br /><br />En 2009, Havas Media, comme ses grands concurrents Aegis, Publicis, WPP et Omnicom, a vécu au rythme effréné des compétitions d'achat d'espace. «Nous sommes passés de cinq remises en jeu de budgets par an à cinq par mois ! Les équipes ont donc été soumises à rude épreuve dans les agences médias. Mais, au final, Havas Media s'est très bien défendu. Nous avions tout de même plus de 40% de notre business à défendre. Cela coûte beaucoup d'argent et du temps passé très lourd», insiste le patron de Havas Media France qui a représenté un volume d'activité, selon l'institut Recma, de près de 2,6 milliards d'euros en 2008 avec plus de 800 collaborateurs. «Cette année 2009 s'est aussi bien tenue grâce à notre intégration digitale, relève Dominique Delport. En 2010, il y a un nouveau cap à franchir, celui des contenus et de la data, c'est-à-dire de l'analyse des données et des études.»<br /><br />Le groupe Havas, qui a fait «le pari d'intégrer le numérique au sein de ses équipes, dès la première ligne commerciale», vient ainsi de lancer Havas Productions. Créée avec le groupe Bolloré, son premier actionnaire qui contrôle la chaîne de la TNT Direct 8, cette société a la vocation de produire des contenus audiovisuels et Internet pour les clients conseillers par les différentes agences médias et créatives - du groupe de communication. «Le fait de maîtriser cet actif là est très important pour les annonceurs, qui développent eux-mêmes de plus en plus des stratégies de points de contact nouvelles et des stratégies de médias privés. Chaque marque va peut-être avoir demain sa Web TV, son magazine en ligne, son site d'e-commerce... Cela nécessite de repenser les contenus. La base, c'est de créer du lien et de l'émotion avec les consommateurs», conclut Dominique Delport, soulignant que «80% des investissements médias restent puissamment concentrés sur les médias traditionnels».Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-46220963640507067612009-11-20T11:30:00.000-08:002011-11-20T11:31:59.253-08:00Une stratégie médias "à domicile" avec Vincent PeillonL'eurodéputé PS était le premier participant à l'émission "Politique à domicile" diffusée uniquement sur le Web. Le concept: un dirigeant politique débat avec des anonymes dans leur salon.<br /><br />Ce fut un débat presque parfait. Vincent Peillon, eurodéputé PS, était le premier invité de l'émission "Politique à domicile" diffusé exclusivement sur Dailymotion. L'idée est simple: une personnalité politique se fait interroger par de simples citoyens à leur domicile.<br /><br /><iframe src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xb6sqs" frameborder="0" height="360" width="480"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xb6sqs_politique-a-domicile-vincent-peillo_news" target="_blank">Politique à domicile, Vincent Peillon</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/POLITIQUEADOMICILE" target="_blank">POLITIQUEADOMICILE</a></i><br /><br />Aujourd'hui, le socialiste débattait avec un couple du XIXe arrondissement de Paris: Claire, 32 ans, qui "travaille dans le milieu du théâtre", et son mari Hervé, 37 ans, architecte. Ils étaient accompagné par Loïc, 32 ans, cousin de Claire et professeur des écoles.<br /><br /><br />Le couple a été retenu, parce que leurs centres d'intérêt (l'Europe, l'éducation...) correspondaient à ceux de l'invité, selon Stéphane Santini, d'Aftermedia, producteur de l'émission, joint par LEXPRESS.fr. Si la production a fixé les thématiques globales, les hôtes étaient libres de leurs questions.<br /><br />"Nous ne sommes pas dans de la téléréalité"<br /><br />Car il s'agit bien de discussions politiques. "Nous ne sommes pas dans de la téléréalité" précise d'emblée Stéphane Santini. Différents sujets ont été évoqués comme l'état du PS et la multiplication des ambitions présidentielles: "le sarkozysme a déteint" sur eux, estime Vincent Peillon. Mais l'émission ayant été tournée le 07 novembre, le clash de Dijon avec Ségolène Royal n'a pu être évoquée.<br /><br />L'eurodéputé a également dénoncé l'importance de la "stratégie médias" en politique. "Aujourd'hui, c'est par l'extérieur, par l'image, qu'on va imposer un leader", déplore-t-il. Et il assure qu'il n'est pas prêt à se mettre "une plume dans les fesses" pour se faire remarquer.<br /><br />Pour l'instant, la vidéo de l'émission a été vue plus de 16 000 fois. Une belle performance, sans être excellente. "Politique à domicile"devrait revenir tous les mois, mais le nom des prochains invités n'a pas encore été dévoilé. Les émissions pourraient être tournées dans tout le territoire.<br /><br />Peillon n'est pas prêt à se mettre "une plume dans les fesses"<br /><br />Aftermedia avait déjà tenté sans succès de vendre un concept similaire à La Chaîne Parlementaire au début de l'année. La chaîne diffuse en revanche depuis la rentrée "J'aimerais vous y voir...", une émission où un député vit deux jours aux côtés d'un citoyen.<br /><br />Un politique au domicile de quidams, ce n'est pas nouveau. Quand il était chef de l'Etat, Valéry Giscard d'Estaing, aimait aller dîner chez des particuliers comme les Demagny, des Yvelines, en mars 1975. Une différence cependant: les caméras n'étaient pas conviées pendant la rencontre, mais après.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-433017325061864033.post-87306178486510879112009-10-28T11:32:00.000-07:002011-11-20T11:33:57.885-08:00Détails sur la stratégie de Google en France<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-kuPCyS8OamHDfL-bqMT0-NmZlQ7XKMYIeEB-pxnPDCPGezLPqP2tbtIU2zXZ_4a7uMLSWObU7IeoUozLbNt3HZhVWnPlRXvpxeNbca6TCezGeKcxscAH5AMBrZsCMe5d5s5V0Aj7Ybo/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.33.32.png"><img style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; cursor: pointer; width: 292px; height: 220px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-kuPCyS8OamHDfL-bqMT0-NmZlQ7XKMYIeEB-pxnPDCPGezLPqP2tbtIU2zXZ_4a7uMLSWObU7IeoUozLbNt3HZhVWnPlRXvpxeNbca6TCezGeKcxscAH5AMBrZsCMe5d5s5V0Aj7Ybo/s400/Capture+d%25E2%2580%2599%25C3%25A9cran+2011-11-20+%25C3%25A0+20.33.32.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5677163499324937426" border="0" /></a><br />Frédéric Mitterrand n'aime pas qu'on lui impose un tempo, surtout s'il est dicté par un «géant économique» comme Google. Dix jours à peine après le désistement de Claude Durand à la tête de la commission sur la numérisation des fonds patrimoniaux des bibliothèques, le ministre de la Culture a mis les bouchées doubles pour désigner son remplaçant, Marc Tessier, l'ancien directeur général du Centre national de la cinématographie (CNC) et ancien président de France Télévisions. Dans la foulée, il a constitué son équipe - composée d'Emmanuel Hoog, président de l'INA, Olivier Bosc, conservateur en chef des bibliothèques, Alban Cerisier, directeur du développement numérique chez Gallimard, et François-Xavier Labarraque, directeur du développement de Radio France - et donné, hier devant la presse, le coup d'envoi officiel des travaux de la commission.<br /><br />«Nous sommes dans une situation d'urgence où la numérisation se présente comme un tsunami qui déferle sur l'Europe, a prévenu hier le ministre de la Culture. Soit nous regardons l'émergence du numérique se faire (…), soit nous prenons la question à bras-le-corps.»<br /><br />Un calendrier serré<br /><br />C'est justement ce qu'a fait le ministre en imposant à la commission un calendrier particulièrement serré. Son rapport d'étape est fixé au 24 novembre, soit trois jours avant la réunion du Conseil des ministres européens de la Culture où Frédéric Mitterrand veut disposer de premiers éclairages sur ce délicat dossier. Le rapport définitif doit être remis le 15 décembre. «Un défi, reconnaît lui-même Marc Tessier. Notre problématique sera d'entrer en contact avec les opérateurs internationaux dans ces délais.» Google, accusé par les éditeurs européens de ne pas respecter les droits d'auteur, pourrait faire la sourde oreille, d'autant qu'il est en pleine renégociation d'un accord avec leurs homologues américains.<br /><br />Concrètement, la commission doit apprécier les risques et les avantages d'un partenariat entre Google (ou un autre acteur privé) et les institutions publiques dans la numérisation de leurs bibliothèques. L'enjeu pour l'État est de permettre, grâce à l'Internet, au plus grand nombre d'accéder à ses œuvres culturelles, sans pour autant s'en laisser déposséder par des acteurs privés. Très précis, le cahier des charges, dévoilé hier, demande donc aux cinq rapporteurs d'axer leur travail sur «la libre disposition du patrimoine national numérisé»,«la conservation des fichiers numérisés» et sur «l'intérêt économique et financier pour l'État et le contribuable» en se gardant bien «de toute position idéologique (…), notamment de toute hostilité facile et irréfléchie envers l'Amérique».<br /><br />À terme, le ministre ne s'en cache pas. Il compte bien faire financer certains projets de numérisation par le grand emprunt national. Il en a déjà discuté avec ses présidents, Alain Juppé et Michel Rocard, qui lui ont fait un accueil favorable. Un nouveau rendez-vous est prévu début novembre. À coup sûr, le rapport Tessier devrait lui permettre de mieux préciser ses attentes.Inèshttp://www.blogger.com/profile/12546849574749699091noreply@blogger.com0